J'ai pas envie de bosser, mais alors vraiment pas.
J'ai envie de lire, d'écrire encore.
J'ai envie de caler mes prochains rendez vous, avec plein de monde.
J'ai envie d'écrire mes réfléxions engagées par mes dernières conversations.
J'ai envie de remercier la terre entière pour le bonheur que je vis en ce moment.
J'aurais quand même envie de jeter un petit coup d'œil, ultra rapide, dans un an, pour voir si mon mari y va bien.
Et quand bien même. Qu'est-ce que cela changerais à ma conduite ?
C'est tellement important pour moi, d'essayer, qu'il se trouve démuni, incapable de me
Ils ont changé de nature, mes samedi matins. C'est difficile de juger si c'est mieux ou pas. C'est, tout simplement.
J'aurais aimé avoir un message ce matin, pouvoir me plonger dans la lecture, puis prendre le temps de répondre. Mais c'est une forme de fuite comme une autre, celle de vouloir rester dans la réflexion, et de garder cet art de la reformulation comme prétexte à la procrastination.
Non, j'ai plein de choses à faire aujourd'hui, dont un certain nombre très agréable. Je n'ai aucune raison de rester à me morfondre (plus ou moins) devant mon écran.
Aller, un dernier mail
Mes amours se mélangent dans ma tête. Ils sont tous là, auprès de moi. C'est indéfinissable...
C'est honteusement égoïste et en même temps tellement envoûtant.
J'existe.
J'ai ouvert ce journal pour écrire cet article.
97
Il s'agit du dernier nombre premier à deux chiffres
C'est un nombre symbolique, pour moi.
C'est l'inverse de 79, mon année de naissance. Un miroir qui se retourne. Un saut dans le vide. (nombre premier permutable)
C'est l'année de ma rencontre avec mon premier amour, la première chrysalide, la première fois que je me suis sentie à ma place auprès de quelqu'un, de me sentir moi, aimée pour ce que j'étais.
J'ai quitté mes parents, ma banlieue, je suis allée vivre à 2h de TGV, pour lui, mais surtout pour moi, pour mon
Je suis lue.
Et appréciée telle quelle.
Et comparée à Siesta (que je mets moi même sur un piédestal !)
Soirée magnifique hier soir.
Même si la décompression fut rude. Un peu.
Je n'ai pas encore l'habitude de ses bouffées de bonheur, trop intenses et trop courtes.
Et en même temps, je n'ai jamais aussi bien travaillé que ce matin.
Je vais bien.
« La personne la plus importante, avec qui je vais passer toute ma vie, c'est moi »
Quitte à être dans l'asynchrone, autant y être complètement. Retrouver le goût de la lenteur, de la surprise, de l'impatience.
Ce matin, j'ai posté une lettre personnelle, chose que je n'avais pas faite (hors carte postale) depuis...houla ! Qui a pu bien être le dépositaire de ma dernière lettre manuscrite ? Frédéric, sûrement. Il y a une bonne dizaine d'année je dirais, peut être plus encore, vu que nos derniers échanges se sont fait par mail.
Ça fait une personne de plus avec qui reprendre contact, d'ailleurs.
C'est un coup en l'air. Je vais voir comment la gravité nous le
Winckler.
130 pages pour entrer dans le vif du sujet.
Pour comprendre. pour vivre.
Je suis la fille de ma mère.
Après cette description de ce quotidien que j'ai si bien connu, la suite, d'une logique à faire peur.
Je prends ça de plein fouet.
Elles veulent prouver qu'elles sont de bonnes filles ; elles ont la trouille de n'être qu'une bonne femme de plus. Elles ont peur, au fond, que leurs bonhommes, grands ou petits, jeunes ou vieux, puissent se passer d'elles. Elles sont drôles, les femmes, d'aimer des hommes qui les aiment aussi mal et de fabriquer des petits bouts d'hommes qui
Je crois pouvoir dire que c'est un signe que mon homme va bien.
Ainsi, ce weekend, on reçoit. Comme ça. Sur le pouce. Prévenu à peine trois jours à l'avance.
Bon, c'était plus ou moins entendu, et trois jours, c'est justement le délais que nous avions demandé. Mais quand même, je suis surprise.
Et surtout, je suis heureuse.
D'entendre ses propositions.
Ce que nous allons faire ensemble. Pour eux. Et avec eux.
Désiré n'est pas disponible samedi soir.
C'est dommage, c'eut été une très belle occasion de le revoir.
Mais maintenant, je peux avoir confiance : on se retrouvera, peut
Patachon.
D'une, il me manque ma dose de solitude, ok. Ça, c'est dit.
Ensuite.
Une frustration certaine à voir mon Aimé et sa Billie si proche, si complice,
Je le les jalouse pas, loin de là. Quand il me dit qu'elle veut s'assurer que je ne le prends pas mal qu'elle soit très papouilles avec lui, je suis juste aux anges qu'elle l'ait fait, et qu'elle demande, plutôt que de se restreindre d'emblée à un comportement moins épanouissant mais plus conventionnel.
Juste une sensation d'inachevé, d'inavouable, dont je ne peux même pas être sure, puisque je n'ai que mon propre ressenti,
J'ai découvert la classification MBTI hier.
Comme tout les « grammaires » du comportement social, elles ne font que dénombrer des différents types de personnalités qui collent plus ou moins, comme un hosroscope.
Mais quand même, j'aime bien réfléchir sur ce genre de supports.
Ainsi, je serais de dominante iNtuition Introvertie : rêveuse, amoureuse des livres, maladroite, insensible à sa propre apparence. J'oublie encore régulièrement d'acheter du pain parce que je suis dans mes pensées...
Bon, ya des trucs qui collent pas, comme le besoin de choses nouvelles. J'ai toujours eu
Accepter que je ne peux pas tout faire.
Profiter de ce qui vient.
Ne pas promettre à tout va (surtout au boulot)
Organiser les choses qui doivent être terminées en projet.
(est-ce que SCRUM peut s'appliquer à un projet immobilier ?)
Laisser les autres sortir des listes de tâche, et ne les faire que sur coup de l'envie.
Accepter de se laisser guider par l'intuition.
Vivre au présent.
Prendre le temps de se poser, de ne rien faire, de méditer.
Accepter des moments où je n'absorbe pas d'informations nouvelles. Où je ne construit rien (minecraft ?)
Faire le point sur ce qui compte
Un petit mot avant de terminer ce week-end trop court.
Je brûle d'impatience de rentrer, demain soir, après demain peut être, pour trouver, dans mon courrier, une lettre de l'être cher.
C'est très étrange.
D'un côté, je me dis que je ne devrais pas tant m'investir auprès de lui, lui qui peut me consacrer si peu de temps, me donner si peu de moyens de le suivre.
De l'autre, cette certitude, cette évidence, ce désir de donner le temps à cette relation de s’épanouir, lentement, très lentement bien sur, mais dans cette confiance des choses qui ne peuvent pas rater.
En même
ça y est, je perds pied.
C'est débile.
Je noie les heures sous des prétextes plus débiles les uns que les autres. Les vraies pauses suivent les fausses. Je ne fais rien. Je brasse à peine.
Je déteste ça.
Je me déteste de faire cela si bien, de donner si bien le change, l'illusion.
« Oui, oui, bien sur, je te fais ça. On voit ça mardi, mercredi, tout à l'heure, ok, pas de problème »
Y'a qu'avec mon collègue direct que je suis objective
« Non, pas cette semaine, j'ai pas le temps »
Inutile de se rajouter une promesse en plus, il y en a déjà trop que je ne pourrais honorer.
L'émotion s'estompe, mais je voulais en garder trace ici quand même.
C'est ainsi qu'elle l'aime. Qu'elle le comprend. Au delà de tout ce que je pouvais entendre jusqu'à présent.
Moi aussi, j'aime le voir heureux, oh, sais-tu combien ? Oui, très certainement, c'est ta vie qu'il partage depuis des années maintenant.
Merci pour la bouffée d'oxygène.
Le droit de dire JE.
Le droit de dire non.
(Même je ne serais jamais aussi brillante que lui)
L'émotion gagne en intensité à chaque fois qu'elle passe par une personne avec qui je me sens en accord.
De savoir que l'on partage.
Mieux, que l'on est suffisamment proche pour pouvoir partager ce genre de choses.
Qui renforcent encore le lien entre nous.
Jusqu'à la prochaine fois.
Non, vraiment, je ne comprendrais jamais ceux qui préfèrent cloisonner.
Même si la douleur, en tant qu'émotion, use des même canaux, il suffit juste de s'arranger pour que les émotions positives se diffusent plus que les négatives. Et ça, c'est pas très dur.
Et en échange, par combinatoire, on
De l'électronique ou de la physique, aucune missive ne m'est parvenue.
Bien sur, on ne mesure l'importance de l'amour à la quantité de signes que l'on reçoit de l'être aimé, mais quand même, là, je doute.
Et j'aime pas ça.
Parce que cela entache la confiance.
Si belle.
Allez, j'ai du boulot, on verra ça ce midi...
Désiré avait gagné le jour où il a obtenu de moi « un jour peut être ». Mais cela ne m'a pas empêché de jouer à la précieuse, de souffler le chaud et le froid, au gré de mon désir et de mes aspirations;
Et accepter de reprendre ce jeu là avec un autre. Vielle rengaine immémoriale entre les hommes et les femmes. Le polyamour, c'est cette liberté, la liberté de se donner, la liberté de se refuser.
Ne pas être esclave du désir de l'autre.
Donner sa place au sien.
Actuellement, j'ai une option qui en frustre un ; et une option qui fait souffrir l'autre. Comme moi, au milieu,
Quelle est l'alternative ?
Renoncer ?
Ça veux dire quoi ?
Retourner dans cet état antérieur où je croyais qu'il était possible d'aimer une seule personne toute sa vie ?
J'y crois plus.
C'est pas un truc qui se décide, la croyance.
J'y crois plus et pire, je n'ai pas envie de retourner dans cette croyance. Dans ce fonctionnement ou notre conjoint est tout, est la seule personne qui compte vraiment, le seul soutien. C'est pas très secure comme façon de fonctionner. C'est un coup à se retrouver toute seule sur un accident, et ça, ça me va pas du tout.
Bon alors.
Ma nature