Des enfants dans un placard.
La comparaison n'est pas nouvelle. Des enfants, des adolescents, qui se laissent aller, au rire, à l'amour. Qui se laissent emporter par leurs joies, leurs tourbillons, décollent ainsi vers le ciel.
Et en face, bien sûr, le reproche sous-jacent, celui de ne pas être responsable, de ne pas être adulte, une cours d'école : la vie, la vraie, c'est pas ça. C'est faire des choix, c'est défendre sa pitance, se battre et pas se laisser marcher sur les pieds.
Et pourtant.
Tilt. J'ai écouté ça cet après midi.
On ne distingue les bonobos des chimpanzés que
Bonjour mes amours
Je suis désolée, mon Aimé, vraiment désolée, de t'infliger ça, de te voir autant en souffrir, d'avoir détruit l'image que tu avais de l'Amour, d'avoir risqué de Nous détruire dans l'affaire, d'être revenue sur le contrat moral tacite que nous avions.
Mais je ne peux pas être autrement.
Aux frissons que j'ai à cette simple phrase, je sais que être autrement aurait été me mentir à moi-même puis Nous mentir. Et ça, je ne l'aurais pas supporté.
C'est ainsi que je suis heureuse.
Je suis en manque, mais que cela ne m'empêche pas de fixer ce qui s'est passé hier midi.
J'avais cette volonté, après mes larmes de lundi, d'être joyeuse, amoureuse, enjouée, câline. Advienne ce que pourra, ce qui a été vécu ne pourra jamais m'être enlevé.
Et la réponse a été fantastique.
Une des plus belle déclaration d'amour qu'il m'aie été donnée de recevoir (c'est pas la première fois qu'il me fait le coup, soit-dit en passant)
Et cela n'empêche pas le manque de ce soir.
109 - 97, les douze lunes sont là.
Comment trois sensations aussi différentes peuvent-elles se
ça craind.
j'ai mon entretient annuel demain, et je fais même pas semblant de finir un truc aujourd'hui pour pouvoir affirmer sans mentir "j'ai fait ça, c'est super"
Non,
Je rentre à 15h, je traîne sur facebook, je songe à pas inquiéter Eva et j'écris ici.
Ah, si, j'ai appelé Brice 't'a l'heure pour cet histoire de transfert FTP, et je lui ai refilé le bébé.
Tout ça pourquoi ?
Parce que depuis hier soir, je songe très sérieusement à sacrifier mon mariage.
Pour moi, pour mon mari, pour mes amants, ceux qui pourraient le devenir, pour les ovnis d'amitiés intimes...
Pour lui,
Voilà.
Il y a un mois et demi, quand nous avons enterré notre chat, je me suis retrouvée dans la voiture avec ma belle mère, à essayer de pas exploser en larmes, et donc à trouver n'importe quel autre sujet de discussion que ce pour quoi nous étions là à aller chercher ce petit corps de 2,5 kgs raide et froid (tient... il me reste encore des larmes à ce sujet, je ne suis peut être pas si sans cœur que ça...)
Bref, parler de ce que l'on pouvait.
D'un être qu'on connait très bien toutes les deux : mon mari. Qui va mal.
Et elle commence à se demander ce qui peut bien le bouffer