Bon, c'est pas très glamour, mais il faut bien qu'il y ait des inconvénients au mode de vie polyamoureux, parce que sinon, quand même, c'est que les dés étaient truqués quand même.
Bref.
Pendant très longtemps, il a été fortement recommandé de limiter le nombre de partenaires sexuels parce que la probabilité de se refiler une infection quelconque entre deux partenaires sexuels est très forte.
Alors pendant longtemps, quand on me disait ça, je pensais au sida.
C'est important, parce que c'est quand même une maladie extrêmement mortelle dont on ne guérit pas. Et pour ça,
Je le fais.
Parce que je suis poly.
Que mon mari n'a pas voulu suivre, ou que je n'ai pas voulu qu'il suive. En tout cas, à deux, nous n'avons pas réussi à nous entendre, à nous accorder, à aménager mes désirs à sa souffrance.
Donc je pars.
Dans 48 heures, je dormirais dans un nouveau chez moi.
Un chez moi que j'habiterais seule.
Pour pouvoir y inviter du monde.
Du monde pour papoter, pour écouter de la musique, pour être.
Pour être.
Et voilà, c'est fait.
Mon beau frère tellement serviable qu'il ne peut pas s'empêcher d'aider.
Mon mari qui se mort le poing en croisant par hasard celui que son cerveau reptilien n'a jamais pu percevoir autrement que comme un rival. (Heureusement, je pense qu'il avait pas compris qu'il y en avait un autre sur place)
Mon premier cercle réuni autour de moi, avec évidence, facilité, prenant soin les uns des autres.
Le camion plein en deux heures à peine.
Vidé encore plus vite.
Les renforts.
Le pique nique qui se transforme en café poly.
Il est 15h et tout est fini.
Et je suis juste
Laissez moi vous donner ma définition du bonheur
Cette sensation qui vous emporte dans un autre monde
Ces instants où plus rien d'autre ne compte à part le moment présent
Ce sentiment d'être dans un rêve dont on redoute le réveil
Cette impression de n'avoir jamais connu ça auparavant
Cette envie que ces instants soient éternels
Cette joie qui vous transporte, vous envahit
Ces instants où vous oubliez tous vos problèmes
Ce sentiment de bien être qui ne cesse de prendre de l'ampleur
Cette impression de vide, comme si le monde se limitait à vous
Cette envie de faire durer l'instant
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_percolation
Un jour, en café poly, j'ai entendu un truc sur la percolation. Et je me suis mise à utiliser ce terme.
Ce matin, j'ai pris un peu de temps pour mieux comprendre, et je voudrais noter ici ce que j'en ai retenu :
L'idée est un système de réseau connecté (exemple : des humains reliés par des relations sociales), et de voir la propagation d'éléments dans ce réseau (par exemple : le fait de connaître le polyamour. Ou bien le fait d'accepter le polyamour comme un mode de vie aussi valable qu'un autre)
La théorie de la
Aujourd'hui, trois hommes, dans ceux qui comptent le plus pour moi en ce moment.
Trois partages intenses, deux physiques, un spirituel, pouvait-il y avoir meilleure combinaison ?
Ce midi, d'abord, retourner à cette piscine, cette fois-ci préparée, avec les maillots, faire une dizaine de longueurs, et prendre le temps, après, de se rassasier comme il faut, de discuter des aménagements d'emploi du temps.
Le mien est organique, vivant, adaptable. Tout ne peut aller que pour le mieux. Et la preuve en est.
Cet après midi, ensuite, papoter sur le sens de la vie, sur les déconstructions,