Cendre

mai 2015

Le bonheur tient vraiment à peu de chose

mercredi 6 mai 2015 à 14h49
Voilà, je suis bien. Ma vie me convient. Je prend mon déjeuner à emporter, je m'en vais sur la promenade ensoleillée le déguster. Et, en fin de repas, au soleil, j'ai envie de m'offrir dix minutes de méditation. Je n'ai plus mon réveil zen, mais j'ai le CD de Christophe André, c'est bien aussi. Et puis, comme je sais que les conditions sont pas idéales (ça fait longtemps que je l'ai pas fait, je n'ai pas d'écouteurs, le banc n'est pas ultra confortable), je décide d'en faire une facile, la première, histoire de me la remémorer aussi. Je me pose. Et là au milieu de ma séance,

Je suis morte cette nuit

vendredi 8 mai 2015 à 12h01
Sur la terrasse, un mauvais augure. Il y avait trois cactus. Deux était clairement morts, le troisième me semblait valoir le coup d’un sauvetage. J’ai dosé ma terre : moitié sable, quart vermiterreau, quart terre légère. Ça me semblait bien. J’ai découpé ce que je pouvais, et je me suis lancée, en me disant, on verra bien. Je tasse la terre, j’envisage de plomber. Et là, mauvais pressentiment. Plus je mets d’eau, plus mon pot semble étanche. Ce n’est pas assez drainant pour un cactus. Ça stagne. Ça ne s’arrange pas. Ça va pourrir … Je suis un phœnix certes, je

Addiction

lundi 11 mai 2015 à 11h46
J'affiche ce journal comme étant celui d'une polyamoureuse, et j'y ai jusque maintenant décrit toutes mes expériences de cordes. Je vais continuer, parce que c'est rassurant de savoir que toutes mes réflexions à ce propos sont là, mais c'est "juste pour moi", en quelque sorte. Vendredi, je suis retournée voler au Plan Chat. Un seul vol, cette fois, mais une très belle promenade au sol en introduction. Un shoot comme je n'en avait jamais vécu. Le plus proche, ce sont mes 16 ans, à Maisons, moi qui ne fumait pas alors, Arthur m'avait m'avait rassurée « T'inquiète pas, il n'y a pas

Rennaissance

mardi 12 mai 2015 à 11h05
Je scotche sur une chanson avant de comprendre combien les paroles peuvent me toucher... Guess who died last night in grey stockings in all might, it was no loss : the only god of mine. He fell down just do drown in a sea of delight to tame champagne and creatures of the night. As the water took him over filled his lungs inside out I sold his gold for flowers and rice. Speaking fire he would hire pawns and peasants just like me to feed upon the conquered ones. But now, we are free. Agnel Obel, Philharmonics

Réconciliation

mardi 19 mai 2015 à 11h53
Je n'oublie pas que tu es une personne libre avant d'être une amoureuse * sourire béat de contentement * Ainsi hier, je me suis essayée à un tout nouveau comportement pour moi : exprimer réellement ma colère et ne pas la laisser se transmuter en détresse. Je suis froide, dure, je préviens. Je génère un comportement inhabituel. Très silencieux. Plus interrogateur que descriptif. Mais je le tolère. Me force à sortir de mon attente tacite, à la verbaliser. Et ça passe. Et le courant revient, doucement. Comme un miracle, parce que rien n'est acquis, ni d'un coté, ni de l'autre.