Cendre

Amoureuse ?

jeudi 20 avril 2017 à 17h57

On est en fin de 148. ça fait qu’une lune de retard.
135 pour mon guerrier, 141 pour mon anarchiste.
148, buller.

Bubulles sous-marines à la funky des Abysses.

Probabilité que je tombe sur un non parisien à cette soirée ? 1 pour 200…

La soirée a vraiment été très belle, la rencontre aussi, le toroflux que je vais essayer de faire re-fabriquer, la nonchalance de mon guerrier quand je lui demande s’il veut rentrer chez moi tandis que je reste à buller.

Bulle magique de trois heures, jusqu’au petit matin.

ça aurait pu en rester là, ça aurait déjà été extraordinaire. Mais ça se poursuit.

Je retrouve sa page d’artiste, il m’offre son profil, je reste là, dans la joie de ce que j’ai vécu (je le raconte à mon anarchiste alors qu’on crapahute sur le plancher des vaches jurassien )

Et puis dimanche, contact. On sort du non verbal, on s’écrit. On s’enflamme, très vite.
Oui, il est amoureux. De ces amours fidèles à l’instant présent, au bonheur de jouir du désir, de jouer les prolongations, juste pour le plaisir.

J’avais eu un doute, au petit matin, une sorte de remords à ne pas savoir lui dire qu’il y avait dans mon sac de quoi aller plus loin en toute sécurité. J’avais rien dit de tel, je n’ai rien sortit.
Parce que j’étais trop bien dans ses bras, et que l’envie de "terminer l’acte 1" n’était pas assez forte pour m’extraire de ses bras. Parce que j’ai navigué entre l’abandons aux voluptés et la jouissance d’avoir mon corps réactif en contact avec la réactivité de son corps.
Un petit doute, un vague remord d’avoir ainsi profité de lui, de son corps, de ses généreuses largesses, et de ne pas avoir potentiellement rendu la monnaie.

C’est dit bien vite, bleu sur blanc : le plaisir était partagé, du même type, très loin de la frustration que je craignais. C’est même annoncé, ce plaisir des préliminaires. Et puis le désir de se revoir, de recommencer. Au moins une fois. Peut être plus, peut être pas, l’avenir nous le dira.

Je suis sous le charme. Complètement. J’adore. Il me drague, il me séduit, il m’envoie des mots doux, de l’assurance, de la simplicité, ne s’arrête pas aux problèmes matériels.
Oui, j’avais envie/besoin de rencontrer quelqu’un comme ça.

J’ai le coeur qui bat, la confusion qui monte le rouge à mes joues quand il m’écrit que la seule chose qui pourrait l’arrêter c’est moi ( ! ! )
ça me plait ! punaise ! j’aime ça. Me sentir désirée comme ça !

J’aime ça, vraiment.

Merci, merci.

Mais pourquoi me l’avoir choisi à 600 km ! !

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