Cendre

Comme des enfants

dimanche 2 février 2014 à 02h13

Des enfants dans un placard.

La comparaison n’est pas nouvelle. Des enfants, des adolescents, qui se laissent aller, au rire, à l’amour. Qui se laissent emporter par leurs joies, leurs tourbillons, décollent ainsi vers le ciel.
Et en face, bien sûr, le reproche sous-jacent, celui de ne pas être responsable, de ne pas être adulte, une cours d’école : la vie, la vraie, c’est pas ça. C’est faire des choix, c’est défendre sa pitance, se battre et pas se laisser marcher sur les pieds.

Et pourtant.
Tilt. J’ai écouté ça cet après midi.
On ne distingue les bonobos des chimpanzés que depuis quelques décennies. Et ils se démarquent notamment par leur résolution de conflit par les jeux et les relations sexuelles. Ils ne se battent pas entre eux.
Et quand il s’agit de partager de la nourriture, l’expérience chimpazés/bonobos est surprenante : ceux qui partagent le plus facilement avec leur voisin (même s’il n’est pas de la même famille) sont : les jeunes bonobos, les jeunes chimpanzés et les bonobos adultes.
En fait, seuls les adultes chimpanzés ne partagent plus. Ils ont développé l’agressivité avec l’âge adulte. Ils défendent ce qu’ils ont, et ne donnent pas spontanément.
J’imagine que la vie leur a appris à leur dépend ce qu’il leur en coûtait s’ils ne protégeaient pas toujours leur bien.
Capitalistes va !

Les bonobos sont les chimpanzés hippies.
Ils ont gardé leur âme d’enfant.
Ils partagent sans réfléchir.

Puissions-nous apprendre d’eux.

Je tiens à mon âme d’enfant, celle qui me fait décoller de l’absurdité de ce monde, virevoltante à tes bras.

Merci pour le rêve que tu m’as offert, et que, je n’en doute pas une seconde, tu m’offriras encore.

Je t’aime.

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