Cendre

Dans une relation, le plus indépendant a le pouvoir

mardi 21 janvier 2014 à 20h16

J’ai donc repris la lecture du forum. Et y’a matière.
Aussi bien à capitaliser que de chantier à ouvrir.
C’est le bordel et j’arrive pas à ordonner (j’ai jusque jeudi soir pour y parvenir) et mes excuses aux éventuels lecteurs, cet article n’est pas du tout fait pour être lisible.

capitalisons sur ce que j’ai dit ce soir, par exemple.
Qu’il existe un jugement de valeur latent entre les aventures et les histoires sérieuses. (pour moi, pas de plan cul, pas que j’aimerais pas tenter l’expérience, mais je ne leur donne pas vraiment la place d’exister, bref)
Les aventures sont à la fois anodines, moins grave, surtout du point du vu de celui qui se considère comme l’histoire sérieuse (unique !) du moment. Et pourtant, il y a une espèce de mépris, une incompréhension : pourquoi me faire souffrir autant si c’est juste pour une aventure ? Mais gare à toi s’il réalise au final que ce n’est plus une aventure, mais une autre histoire sérieuse en devenir. C’est plus du mépris qu’on a là, mais de la trouille parfaitement justifiée. Celle de perdre sa spécificité.
Bref, dans les deux cas, le mono souffre de la non-exlusivité, qui, soit n’a pas lieu d’être parce que non sérieuse, soit est dangereuse parce que sérieuse. D’où sa demande : « Ça te serais si dur de m’être exclusive ». Retour au jetage d’éponge. Et non, je ne me couperais pas l’orteil pour toi.
(et voilà, je suis encore partie en live, revenons à nos moutons)
Donc je pourrais, forte de mes lectures de cette dernière année, rejeter toute cette histoire de classification entre aventure et histoire sérieuse, parce que deux relations ne sont jamais comparables, et qu’il n’y a pas de jugement de valeur à mettre sur l’une, ou l’autre, ou les Ovni. (d’autant plus que ça fait mal au mono dans les deux cas). Mais je voudrais pas. Pas cette fois. Pas une fois de plus, avancer sans lui.
Je me suis prise à mon propre piège.
Je ne voulais pas lui parler de ce qui me faisait douter. Parce que cela générait du malaise entre nous, parce que je ne voulais pas de détriment, parce que ma justification était que j’en étais intensément heureuse. J’ai donc avancé en douce, dans son dos. Pour lui revenir en pleine poire une fois mes convictions faites. J’ai évolué sans lui parce que cela me faisait peur de me confronter à son jugement, lui que j’aime plus que tout au monde. J’ai eu peur qu’il me fasse entendre sa raison, qu’il me ramène à ses façons de penser, à ses valeurs (exclusives). J’ai eu peur de céder.
Alors je ne venais à lui que bardée de certitudes.
Tu m’étonnes qu’il aimait pas ça.

La mort du petit chat nous a rapproché, et a éloigné les autres, par cette trêve, que j’ai tâché de respecter. Il me pose plus (+) de question. J’ai moins peur de lui répondre. D’abord parce qu’il est maintenant des convictions qui seront coton à ébranler, et surtout, parce que j’ai plus peur aujourd’hui de le perdre par cette évolution séparée de lui que je n’ai peur de nous faire souffrir à essayer de se réaccorder.

PS : j’aurais pas le temps d’écrire plus (c’est à dire qu’il manque les 9/10 de ce que je voulais dire), mais tant pis…


hihi.
J’en connais une qui suis les rétro lien et qui va se retrouver ici, si elle ne connait pas déjà l’endroit.
Bonjour Toi ;-)

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