Cendre

Dévergondage

vendredi 24 mars 2017 à 14h26

Retour au sauna après un bon mois d’absence.
J’y prends mes aises.
Je suis reconnue. On essaye plus de me toucher. On se souvient de moi.

Ampoule à la main gauche. Idée de tanner un peu la peau.
Où comment je pensais ne pas faire de corde avant de trouver un modèle sur le matelas. Comment je pensais que 4 cordes suffiraient alors que trois tours m’indiquent qu’il est bien réceptif, déjà en train de partir, et qu’il donne envie d’une suspension, semi au moins.

J’ai fait un gorgone. Ok, note pour une prochaine fois vu le contexte : moins serrer le premier tour, et faire une troisième corde (enveloppante + securité)
Ou mieux : garder les mains jointes devant, les monter au point. Faire un hanche-cuisse (aléatoire ?), et après, rien empêche un papillon, une suspension, puis mettre les mains dans le dos (attention : redescendre les coudes avant de fermer le papillon alors

J’y suis allée le sourire aux lèvres, avec l’idée de draguer, cette fois.
C’est dur. Georges remue les couteaux dans la plaie. De comment j’ose pas demander à ceux qui pourtant me plaisent.
Et cette certitude implacable : que je préfère voir comment ils viennent à moi.
Et ceux qui ne viennent pas ?
Comme cet informaticien dégingandé que va attacher Inicia.

Performer. S’entendre dire que je suis belle. Donner envie.

la peau du molet gauche a pris vraiment cher. Mais ce n’est que la peau !

Revenir complètement perchée, désinhibée, exhubérante.

Et au final, chercher un endroit moins bondé. S’y faire rejoindre, gentiement. Papoter. Chauffer. Et prendre rendez-vous dans 15 jours.

C’est tellement plus facile de faire des cordes !
Acte préliminaire qui pourtant se suffit à lui-même

Quel type d’érotisme, de fantasmagorie ai-je envie de susciter ?
Quel rôle me donner dans ces jeux ?

Il me faut vraiment des lentilles

Celui de miroir ? Refléter le désir de l’autre après l’avoir assimilé ?
Pourquoi pas, en fait.

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