Cendre

Profiter de chaque instant ?

lundi 24 octobre 2016 à 15h35

Des moments chouette dans ma vie, y’en a des tas.
Ne garder que ceux là.
Des châtaignes sur le chemin, qui laissent dans mon index gauche une écharde.
Un corde passée trop vite, qui laisse dans mon index droit une ampoule.

Soem à St Lazare, samedi soir; Soem que je reconnais aux premières notes

Stéph-Anne était sublime dans mes cordes, tellement belle, tellement femme, tellement confiante.
Je pense quand même que c’est à cette séance que je dois mes crispations dans tout le haut du corps depuis ce matin. Parce que les cordes de Mahagonny n’ont pas été si engageantes. Quand à celles de mon mécano. Zut. C’est à peine si j’arrive à me souvenir.

Un TK carré et pas croisé, une flippe à droite, puis à gauche, un futomomo supplice, fait pour que je décroche, mais qui au contraire paralyse mes anches, tétanise la moindre volonté de bouger, et me permet pas du coup de bouger dans le TK, incapacité à ajuster la position, mental qui s’auto-ordonne le lâcher prise qu’il refuse de faire, douleur qui ne me bascule pas. Panique. Retour au sol

Quand à celles de mon généraliste des machines, ce ne sont pas les cordes qui ont compté, mais quand il a compris pourquoi mes larmes, et qu’il a accompagné les suivantes. Traces d’ongles dans mon épaule.

Fatalisme optimisme.
Je me découvre comme ça ce matin.
Optimiste parce que je sais que ça va aller, parce que j’ai traversé mainte épreuve, et que je passe toujours, parfois entre les gouttes. je continue. Et si je suis chassée d’un groupe, je saurais m’en trouver un autre. j’existe par moi-même maintenant. Les rencontres et les opportunités sont réelles. je peux faire confiance à mon opportunisme en plein développement.
Fataliste parce que je ne m’en donne aucun mérite, je n’en tire aucune satisfaction, aucune jouissance à long terme. à croire que je m’interdit délibérément d’en profiter. ce serait tellement plus simple.

Oublier tout ça, être heureuse, c’est tellement plus facile dans leurs bras.

« Rien que d’être toi c’est important »

Bon.

On assume d’être une feignasse où on se met (enfin) au boulot ?

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