Cendre

Réfléchir avant de parler

mardi 20 mai 2014 à 12h08

De nous quatre, tu es la plus intelligente.
Tes capacités d’apprentissage
Tu es gentille et tu veux aider

L’émotion m’a fait perdre bonne partie des mots exacts, je ne saurais pas les retrouver.
Mais c’est mon chef qui s’adresse comme ça à moi.

Et il me donne ce conseil :

Ne plus intervenir dans la discussion, dans la formation, pour aider quelqu’un qui n’a rien demandé.
Parce que ça agace.

Alors il m’a demandé cet exercice de méditation au quotidien :

A chaque fois que je veux intervenir, je me pose la question pourquoi est-ce que je parle ?
Si c’est pour enrichir la conversation, pour préciser un point ou pire pour vérifier que un-tel a compris, a les bases pour comprendre, je me repose la question : est-ce que l’on a demandé mon point de vue, mon aide ? est-ce que je suis en position d’enseignant à ce moment là ?
Et si c’est non. Je dois me taire. Garder pour moi.
Je dois me mordre le doigts.

Mon chef m’a dit qu’il veut voir les traces de morsure sur mes doigts.

(c’est pas un truc qui me déplairait, ça, mais c’est juste histoire de me faire un clin d’œil sur ce qui s’est passé hier)

N’intervenir que
si on m’a demandé mon avis, mon aide, mon point de vue, mon intervention.
si je suis en train d’expliquer un point
si on m’a demandé d’expliquer un point

N’intervenir que sur sollicitation extérieure.
Ne pas en rajouter.
N’intervenir que si on m’a donné la parole (politesse élémentaire)

Je n’aide pas les autres en leur imposant mon point de vue, ma façon de simplifier le modèle.

Ah si :
J’ai quand même le droit de poser des questions.
Mais même comme ça (surtout dans le cadre d’une formation reçue par nos consultants), je dois réfléchir à quelle réponse j’attends. Si c’est juste une confirmation, il faut vérifier que cette confirmation m’est utile (à moi !), qu’elle m’apporte une information importante, sinon, je fais confiance à mes capacité d’absorption et d’apprentissage, je fais confiance au formateur pour revenir sur les points important. Sinon, je me tais.

Tient.
Et au pire, si c’est insupportable : prends des notes.
T’as toujours un cahier en réunion.
Avant d’intervenir, note ce que tu veux dire : ça te permettra de regarder ce que tu veux dire.
(hum, je vais me bricoler un stock de feuilles de brouillon pour ça)

C’est bon, c’est constructif.

Maintenant, il va falloir s’y tenir !

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