Cendre

Un sens à la vie

vendredi 11 avril 2014 à 14h40

(avis au éventuels lecteurs : ceci ne sont que notes, ce sera pas nécessairement compréhensible...)

Responsabilité
Lien de cause à effet
planification, prévision, précautions
Objectifs
priorités
instant présent
responsabilité (bis, plus dans le sens de reconnu, légitime : au regard d’une norme extérieure, donc)
insouciance
culpabilité
frustration (les todo list qui génèrent plus de frustration et de culpabilité qu’elles ne génèrent de plaisir et de satisfaction du projet abouti)
introspection
zone de confort (!)

Qu’est ce que je fais ici, sur cette Terre.
Ma vie peut-elle avoir un sens ? autre que celui que je lui donne ?

Suis-je dangereuse quand je décrète que mon mari à d’autres chats à fouette aujourd’hui que l’état de ses dents ou de son employabilité ? (et donc que je vais pas l’embêter avec ses questions)

Depuis toute petite, on m’a inculqué un certain nombre de réflexes, pour préserver et favoriser un avenir confortable : prendre soin de sa condition physique, de ses ressources financières ; prendre soin des autres...
L’idée est d’assurer le minimum vital et les ressources pour tendre vers l’objectif.
Quel est aujourd’hui cet objectif ?

Jusqu’en 2012, mon objectif était de stabiliser une situation : un emploi (stable, bien rémunéré et épanouissant : que j’ai eu la chance de trouver au deuxième coup) ; un mariage

Mais je débloque complètement !!
Comme si l’emploi ou le mariage avait pu être ma ligne d’horizon en 2007 quand j’étais en rédaction de ma thèse !!
certainement pas
c’est de la reconstruction frauduleuse de souvenirs à postériori.

Je voulais me marier (ça oui, depuis 2005, et même depuis 1998 avec celui d’avant)
Je voulais des enfants (ça aussi, même dates à peu près)
Ma mère m’avait dissuadé de faire des enfants sans un emploi stable (et l’achèvement de mes études en préalable, aussi longues pouvaient-elle être… Elle qui a conçu ma sœur durant ses études, son avis sur la question était très déterminant)
Le but était de ne pas être esclave des circonstances
De pouvoir choisir.

Sans enfant, aujourd’hui, je suis en condition matérielle satisfaisante pour prononcer l’éventuelle séparation de mon mariage.
(et j’écris ça, comme ça, froidement !! ! )
(je me hais)
[il faut s’aimer comme un amoureux, avec indulgence pour ses défauts et ses faiblesses]

(Cendre, je t’aime, mais tu m’en fais vraiment voir de toutes les couleurs...)

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