Cendre

Café poly

dimanche 12 mai 2013 à 22h20

Sourires.

J’ai envie d’écrire, ce soir, et pas qu’un peu.*
Je suis heureuse.
Le temps a fini par couler, même pas si désagréablement.
Et demain.
Demain.
Promesses, qui jamais n’ont été flouées.
Soirée tant attendue.
Qu’il soit là ou pas, je m’en fou. Ils seront bien là, les uns ou les autres, Bobcat (^^), Mapaul, Katouchka, LittleJohn, Siesta, Evavita, J’ai tellement envie de vous revoir !
Je sais que, comme les autres fois, les heures seront trop courtes. Mais cette fois, je n’essaierais même pas de rentrer avant minuit. L’heure, la tirer au maximum. Juste, prendre de bonnes chaussures pour rentrer à pied. Petite demi-heure de pause, de méditation, pour revivre, intérioriser les nouvelles données que ces cafés me donnent, à chaque fois.

Sur un petit nuage.
Comme s’il s’agissait d’un rendez vous amoureux.
Mais c’en est un.
Prévu de longue date, qui ne jamais sera annulé. Fiable entre tous. Source immatérielle de bonheurs immenses. Possibilité de décompressions houleuse, parfois, mais c’est le prix à payer de ces heures intenses. Et même ces moments là sont heureux, car il me montrent telle que je suis, vulnérable, parfois. Qui m’apprennent à montrer à mon entourage, un entourage particulièrement attentif et bienveillant, ce dont j’ai besoin. Et constater qu’il suffit de demander pour avoir. Des choses simples comme des bras où se réfugier. Bras réels d’Evavita un soir. Ceux plus discret, mais tout aussi réconfortants, de Bobcat celui d’après.

Je les aime.

Je vais les revoir.
Je vais les présenter à Ty.
Il ne peux que les aimer, lui aussi…

... Plane un peu ...

Ça fait du bien d’écrire, de marquer tout ça. Et de se réjouir d’avance de quand je le relirais.
De quand cela sera lu par d’autres aussi…

(Je connais bien, maintenant, ma parade amoureuse : je pince mes lèvres, me mors la langue, incapable d’arrêter de sourire ; sourires en coin, yeux qui se ferment, se baissent, cherchent où se poser, se cachent furtivement derrière mes mains ; mains qui vont à la bouche, peau mordillée, plaisir de ressentir quelques minutes encore la pression de la morsure ; joues qui chauffent, rythme cardiaque qui s’accélère ; adrénaline, ocytocine, endomorphine)

J’ai trouvé ça très bien, comme titre d’un article : je suis de Ces êtres qui aiment tant faire éclore l’amour

Et non, je vois vraiment pas ce qui pourrait bien m’y faire renoncer…


Je retape mon journal à partir de Janvier. Je suis fière de moi : pas un œil humide. Je digère, visiblement, la chose, très bien.

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