Cendre

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mercredi 28 octobre 2020 à 13h33

Alors, hier, je suis revenue au boulot. à 16h.
Je suis restée jusque 21h, le temps de récupérer mon nouveau PC, de commencer les migrations, d’organiser les nouveaux éléments.
OK. ça fait 5 heures. Où j’ai aussi réglé des trucs perso (j’ai enfin accès à une imprimante ! ! )

Alors, ce matin, je suis revenue au boulot. à 9h15.
Je suis contente, ça me fait du bien de changer, de voir des collègues, de discuter.
J’envisage sérieusement de passer plus de temps ici : ma chaise est confortable, le bureau clair, bien éclairé, bien chauffé, j’ai plein de place.
Je regarde mes tiroirs : il y a de quoi tenir un siège.
Mais en fait c’est parce que je suis assiégée ici.
Il est 13h25
Je suis sur place depuis 4h, et j’ai envie de me tirer, loin d’ici.
Tout m’enferme.
Je tourne en rond comme une lionne en cage.
Et j’ai 4h minimum à tenir encore.
J’arrive pas à aligner les choses à faire.
Note : j’y arrivais pas non plus à la maison, mais j’avais des exultoires (regarder les poissons, faire une lessive, ranger le lave vaisselle), au moins, j’étais pas complètement improductive.
Ici, oui.
Je sens la tension qui monte, et rien de satisfaisant pour l’apaiser.
Je comprends tellement comment j’ai pu engloutir des heures sur FB, elvenar, voir hole.io ! rien que pour échapper à ça. L’enfermement dans le rôle social du travailleur.....
A la maison, surtout à fréquenter mon Dandy, si exigent sur tout ce qu’il fait, j’avais pris l’habitude que chaque minute ait de la valeur, au pire, celle de restaurer mon sommeil (oui, j’ai pas mal dormis de 13h à 15h, ces derniers temps).
Là, je me sens piégèe......

Toute confiante aux bienfaits du changement d’habitudes, j’ai pas pris mes clopes ce matin.
Du coup, je vais aller en acheter.

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