Cendre

C’est à croire que quand on cadre un truc, on favorise sa réalisation.

Y’a deux semaines, 30 minutes au sud de Caen, on parle de « Comment se comporter si on voit l’autre sexer avec d’autres partenaires »
C’est improbable, y’a pas que le sexe qui m’a amené à ce lieu, mais on est quand même en week end sex-po. On est pas en couple, mais pour 3 jours, ça va y ressembler. C’est donc conseillé de le faire.
On convient que les grands sourires valent invitation pour rejoindre l’interaction en cours.

Et le soir même, je me retrouve dans la situation, à avoir envie qu’il nous rejoigne.
Et ce que je n’ai jamais fait devient simple. Ce truc sur-réel que j’avais même pas imaginé faire un jour, à savoir inviter un partenaire dans une interaction sexuelle déjà amorcée, je vais oser.
Parce que nous en avons parlé, parce que nous avons convenu de signes,
Alors tout devient simple
de savoir l’inviter
En sachant que l’invitation n’est pas ambigüe,
et s’ajoute la confiance (établie de longue date, elle), qu’il peut décliner l’invitation, préférer faire autre chose
Y’a pas ce doute qui vient quand on tente de communiquer non-verbalement d’un truc qui n’a jamais été énoncé. Vous connaissez probablement.
Ici, ça aurait été, dans l’hypothèse où il s’éloigne, la peur qu’il n’aurait mal compris un truc tacite pas clair, peur de l’occasion manquée par quiproquo, peur de blesser aussi.
Non, d’avoir cadré en avance, j’aurais su, s’il s’était éloigné après quelques échanges de regard, c’est qu’il me souhaitait de passer du bon temps pendant qu’il voguait à d’autres aventures.

Quand je pense qu’il a fallut 3 fois pour que j’ose poser cette question.
Et la frustration si je ne l’avais pas fait en amont.

Ces types de cadrage ne sont jamais facile à aborder. On parle des fois de situations qui ne se produiront peut être jamais.

Mais il faut le faire, il faut oser
Oser, accepter de prendre ce temps là sur les temps calmes, sans charge émotive,
pour augmenter la liberté future.

où comment écrire une page sur ce qui n’était à la base qu’une introduction ! et je reproche à Lapin de le faire ??

y’en a une autre, de concrétisation quasi immédiate après cadrage.
On a convenu que la dénomination par « mon dernier amant » était ok.
On a rigolé de la circonstance de l’ajout d’amant·es supplémentaires, rendant faux le terme de "dernier"
alors,
devenir « mon pénultième amant »
c’était drôle.

Mais ça sera peut être effectif dans quelques jours.

.

Je suis folle dingue amoureuse
De lui, de Pim’s, de mon Dandy,
De mon hypnologue, aussi, qui me revient ces derniers temps comme un source infinie d’énergie positive.

Et tellement impatiente.
Dimanche, peut être, concrétiser un truc.