Cendre

Oui, j’ai plein de trucs à faire encore
Oui, j’ai eu beaucoup de mal à m’y mettre ce matin, même, je n’ai rien fait de ce que je voulais faire
Le temps me file entre les doigts

Et c’est exactement pour ça que je prend un quart d’heure pour écrire.

Pour arrêter de fustiger, me ressourcer.
Pour me valoriser un peu.

J’ai beaucoup fait cette semaine, je m’en demande beaucoup.

ça commence mercredi dernier, quand je me rends compte que mon collègue va pas s’en sortir dans les temps de son refactoring, qu’on paye le prix cher à chaque demi-journée qui passe, qu’il faut que je m’y mette, et pour la première fois, à fond.
C’est mon chat noir qui va me proposer de venir plus tôt le matin.
Et depuis, ça marche. J’ai pris une heure d’avance. J’ai les mêmes horaires du matin, mais une heure plus tôt. Et pas question d’être en retard parce que sinon je me paye l’heure de pointe du RER !
Et ça marche. J’ai abattu un travail considérable, un travail de fourmi. Pas des plus valorisant, mais conséquent. Et je remonte mes modifications en priant pour ne pas introduire de bug supplémentaire.
Mais là, je me fais rattraper.

Par l’excellente soirée d’hier qui m’a malheureusement privée de la moitié de mes heures de sommeil.
Par mes autres engagements au long court au boulot qui demandent toujours que je sois dispo, et fraîche, et pimpante (c’est moi qui forme, cet après midi ! )
Par le refactoring lui-même qui demande une concentration de malade.

Alors admettre que je ne suis pas superwoman, que la matinée n’a pas été perdue, loin de là, même si l’heure plus tôt de ce matin n’a pas eu autant de productivité que les heures de jeudi, vendredi et lundi.
C’est normal, ce n’était pas du tout le même type de tâche à faire aussi. (préparer une formation ≠ vérifier du code)

Voilà.

Je peux m’y remettre.

Il paraît que je présente cet après-midi
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