Voilà, ça donne ça de se laisser aller.
Là, j’ai juste mal à l 'épaule, et envie de me rouler en boule pour pleurer un bon coup.
Pleurer quoi, je sais même pas.
C’est un vrai spleen, un blues… Je commence à reconnaître que c’est chez moi signe de fatigue pure.
Contre coup du week-end ? un peu plus violent pour moi que je ne l’ai bien voulu l’admettre ?
Contre coup de ce qui a été dit/proposé lundi soir, et que je ne sais pas mettre en oeuvre. Que j’ose pas.
J’ai peur.
Et en plus, je suis fatiguée.
J’ai un bug relou à reproduire, il faudrait que je me mette à une évolution si je veux bosser ce matin, mais je sens que je vais pas le faire, alors quitte à flinguer une matinée, autant trouver.
Chatoune, de quoi as-tu autant peur ?
De pas mieux valoir que Juliette ? (Eric me demande si je me sens supérieure : la réponse fuse : c’est oui. Et si mon brûlot d’hier soir n’en n’est pas une démonstration ! comme si j’avais eu autre chose de plus constructif à écrire.... 'fin bref)
De pas mériter leurs amours ?
De devenir un monstre d’égoïsme ?
De perdre de la valeur à mes propres yeux.
Parce que je ne travaille plus, parce que je n’apprends plus, parce que je me trouve des attitudes légères, des comportements irresponsables, parce que je me repose sur les autres.
Et laminée comme tu es là, ce matin, tu crois franchement que tu as l’énergie de faire ça ?
Allez, Ty l’a répété lundi. Je l’ai martelé à Mafalda tous les jours où j’étais là bas :
Ce qui est important sera nécessairement fait
Fait toi un peu confiance, des fois, à un certain algo de discernement, capable de dire ce qui peut être fait et ce qui est au dessus de tes forces…
Et trouve toi une évolution à coder.