Cendre

Energies complémentaires

mardi 9 avril 2013 à 14h55

Je suis en pleine forme.
Ça fait plaisir à voir, à ressentir, ce sourire qui pointe pour un oui pour un non.
Je souhaite à tout le monde, mais alors vraiment, des moments de plénitude comme ceux là.
D’autant plus qu’ils n’ont rien d’extraordinaire, rien d’euphorique, rien d’amoureux, non, juste moi, avec moi même, en paix avec moi même.
Et cela par la combinaison de deux choses complètement distinctes mais absolument vitales pour moi.

Un, hier soir, un café poly. De quoi épancher les misères (plus ou moins grosses) de mes trois hommes, de quoi discuter, de quoi entendre, raisonner, vibrer, craquer, se sentir entourée, aimée.
La cerise sur le gâteau, c’est sûrement mon collègue, qui, en partant, me dit que c’était bien intéressant et que ça touchait des sujets auxquels en effet il n’avait peut être pas assez réfléchi.
C’est une cerise pour en cacher une autre, mais bon, laissons les choses se tasser un peu quand même avant de s’épancher ici.
Le retour moins difficile que je ne l’avais envisagé, c’est toujours ça de pris.

Deux, la journée, depuis ce matin, à régler des choses en souffrances depuis plus d’un an (si ce n’est deux), les unes après les autres, les "corvées" passent, et ce sourire qui ne me lâche pas. Je suis contente d’avoir l’appart pour moi, de mettre la musique que je veux, de faire dans l’ordre que je veux. Même si la journée est trop courte pour tout ce qu’il y avait à faire, c’est pas grave, ce qui est fait est fait, et bien fait, c’est toujours ça pour la prochaine fois.

Voilà.
Et ce sentiment là, d’être bien, d’être à ma place, aussi bien hier soir que aujourd’hui, je dois le préserver, le choyer, ne rien laisser me l’ôter : cela ne vaut vraiment pas la peine de se pourrir la vie pour des bêtises…

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