Cendre

Confiance

mercredi 29 juillet 2015 à 09h40

J’ai relu ce texte sur la liberté :
http://polyamour.info/discussion/-bcw-/Decouverte/#msg-77282

Le début me touche toujours autant. La vigilance de ne pas vouloir que notre interlocuteur soit un autre que ce qu’il est

à ma place

Mais je suppose que chez celle qui m’a transmis le message, c’est plutôt ce truc là qui a fait écho :

Je ne conçois pas une relation, amoureuse ou pas, qui dirait à chacun tu es libre de faire ce que tu veux quand tu veux, tu n’as de compte à rendre qu’à toi-même, et moi je me débrouille très bien avec moi-même … Elle est où la relation, et plus encore elle est où cette fameuse liberté ? Est-ce vraiment une liberté de se sentir seul ?

Parce que oui, c’est quelque chose que je dis souvent à notre amoureux en commun :
« Tu es libre de faire ce que tu veux de ton corps et de ton coeur »
Je reste convaincue que je lui donne cette liberté, au delà de l’amour qui nous lie toujours plus, qu’il n’a pas d’autres comptes à me rendre que ceux qu’il a envie de me rendre.
Parce que moi, je place cette liberté sous un autre signe : celui de la confiance.

Quand je lui dit « Tu fais ce que tu veux », je lui ai répété, plus d’une fois, que c’était parce que j’avais confiance en ces envies, en ces choix. Qu’aucun ne m’avaient blessé jusqu’à présent. Que j’aime la façon dont il m’en parle, dont il apaise mes craintes éventuelles.
Je l’aime inconditionnellement.
J’ai confiance en lui.

Il est libre de faire ce qu’il veut de lui et de notre relation parce que j’ai confiance en lui et en ses curiosités, en ses envies.
J’ai confiance en lui donc j’ai envie d’aller avec lui là où il va.

Sauf un point.
J’ai pas envie de vivre avec elle.
Parce qu’elle n’a pas confiance en moi et que j’en ai assez de devoir toujours me battre pour qu’un point de vue différent du sien existe.

...

J’ai pas le temps (ni l’énergie) pour ça, mais je suis depuis un bout de temps en vase clos, ça pourrait être intéressant que je me remette à lire le forum.

en vase clos sur une douzaine de personnes, c’est à dire plus de personnes
qui m’influencent que je n’en avait eu de toute ma vie avant 2013
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