Cet été, j’ai passé un temps faramineux à entretenir un journal, avec plusieurs entrées par jour, pour stabiliser mes émotions.
Hypomanie, ça s’appelle.
J’ai arrêté à la rentrée, ça s’est calmé.
Avec Lamotrigine, que j’ai monté à 100 par jour, je prie pour pas trop redescendre, mais ça a l’air de tenir.
Faut dire que je me suis mise au café, et ça, ça booste pas mal
(tiens ? ? en parler à mon Psy ? sur l’hypothèse que le café ne m’est bénéfique que parce qu’il y a lamotrigine pour stabiliser ??)
Bref, plus besoin d’écrire tous les jours.
Mais là, j’ai envie.
Parce que ma liste des choses promises et à faire est éparpillées sur 40 supports (jira, au moins 2 blocs notes, au moins 3 listes papier + ce qu’il y a dans ma tête + l’épluchage de 3 jours de mails non lus)
Que donc je vais passer ma matinée (déjà bien entamée, il est 11h50) à ça, à faire les petites choses et ramasser le reste en une seule liste si possible avec date d’échéance, tiens (à voir si j’ai la force).
Bref,
Il y a trop de personnes dans mon bureau
(mon collègue et ex-propriétaire, mon nouveau chef, K dont j’ai parlé ici il y a très très longtemps, et un de mes presta. Plus des collègues de Lyon (un jeune médecin sympa et la juriste). Plus le responsable des poubelles (qui m’explique de c’est normal que son agent vide la poubelle carton dans le sac général (!!). Et deux personnes en plus pour manger ce midi > Bref, beaucoup, beaucoup trop)
Plutôt que se précipiter sur les tâches à faire.
Identifier le besoin, ici, de venir écrire, pour stabiliser mes émotions.