« Je vais extrêmement bien (sauf un point noir assez localisé qui ne dépasse pas le 12e arrondissement de Paris) »
C’est même localisé très exactement au 7e étage appartement B. Oui, à la Rabouillère .......................
Dans les points que Têtue a listé hier, comme des gros piliers dont j’évoque la transformation, il y avait : la vie commune (ça ne m’inquiète absolument pas, faut que je trouve une garçonnière a acheter, c’est tout), et la vente de l’achat de l’appartement (beaucoup plus grave, et, même si, version grand angle, je n’esquive pas la possibilité, la probabilité me semble très faible, et je vais agir concrètement pour que ça n’arrive pas).
Ce matin, deux actions.
La première, énoncer que je ne me sens pas chez moi dans la chambre du fond, que salon est nécessairement partagé, et que la chambre, qui est sous ma responsabilité, certes, comporte les rangements communs que sont les livres et les armoires, et les draps, et les jouets, et les kimonos (y’en a des trucs ici dis-donc)
Obtenir, a minima, que le PC de Jeu de la chambre du fond ait une seule session partagée, et que je ne sois pas obligée de changer de session (même si, à terme, j’aurais probablement ma session, avec mes configs, mes mdp, ect… *soupire*
La deuxième, parler plus clairement de mes besoins.
1.a Il commence à ranger, déplacer, poser des questions de rationalisation. Je m’y mets, pose mes questions (l’abondance d’oreillers, le stockage des draps). Et découvre que si j’ai accepté que mes affaires descendent à la cave, il n’est pas d’accord pour qu’on fasse de même ici (au cas où on invite - alors que c’est toujours moi qui fait le lit quand il est 23h - au cas où on souhaite se poser par terre - alors que la configuration actuelle ne s’y prête tellement pas qu’on l’a jamais fait) Et mes "au cas où" à moi ??? ? Bah, je vais les dire, maintenant, tiens......
1.b Dans le même temps, comme il examine la petite étagère a bordel, je m’y mets aussi.
2.c le temps coule, ça dérive, on en convient, je sors du game pour lui laisser la place à ce qu’il a à faire. En faisant remarquer que je peux pas participer,
2. De mon côté, je réalise, qu’une fois de plus, je me mets en mode soumission, où j’ai envie de faire avec lui alors que ça fait dériver, que ça écope une barque qui continuera de se remplir, que mon emploi du temps se cale sur le sien qui va dériver horriblement et me faire perdre . ... beaucoup trop.
2.a. je lui demande quel est son planning, il rentre dans "ménage, ranger, expo, sac voyage" . Je resitue la question : "planning global" (tension sur le fait qu’il a besoin d’expliciter le détail) mais j’ai son objectif global (à défaut du planning) : retrouver un appart clean quand je vais rentrer. J’insiste : "quel train". "ce soir, qu’il me dit en glissant qu’il a demandé qu’on vienne le chercher, je croyais que c’était déjà acté" "oui mais ça rentre pas" "à la one again, Lapin style" donc n’importe comment, donc horriblement énergivore pour moi, il a pas idée, et il est énervé par mon insistance
2.b. j’essaye de lui faire cracher le morceau, quand même. J’en ai besoin et je peux pas laisser faire. ça rentre pas. Le pouf, c’est 45 minutes. ça rentre pas. Mes choix sont irrationnels. Oui, je trouve. Et enfin, il me confirme sa priorité : Avoir en rentrant un appartement comme pré-crême brulée. (Oh ! mais je suis pas sûre d’avoir cet objectif là, moi ! ) mais on va arrêter de finacer. L’important, c’est que ça rentre pas : ce soir ou demain soir à mon avis. oui si besoin. Ouf ! ! ou après demain que je demande ? Non, hors de question. Ouff, j’ai enfin de la visibilité ! ! J’ai la nuit du 14 au 15 pour moi. Et la journée du 14 où je suis au boulot. et ce soir, peut être, peut être pas. C’est OK.
Et dans ce flow d’échange, il tombe le mot "hostilité". Il s’est assis sur une chaise, visiblement là de nos échanges. Je suis debout près de mon lit-canap.
Moi aussi, je monte le ton. Que oui, je vais pas bien, que oui, il va falloir qu’on ajuste, et que, le temps qu’on comprenne, oui, ça va monter en hostilité, régulièrement.
3. Je redescend, ici.
Je le laisse. Ça se trouve, comme j’interviens pas, ça va rentrer. Noter, c’est aussi ça, sortir du ressenti. Il est meilleur que moi en tetris, c’est indéniable.
Je pense à ce que j’ai dit à Romy hier. à ce que je viens d’écrire à Lou. Au boulot qui va pas fort mais dont le stress induit est pas insurmontable. Non, la localisation de mon mal être est ici, à la Rabouillère qui est censée être chez moi.
Et je vais travailler pour que ça change.
Il y a 5 ans, Romy me raconte qu’elle m’a vue dans le même type de remise en question de moi, de mon mode de vie, quand j’ai emménagé au Terrier.
Vendre vincenes pour 1000€ par mois (40 000€ quand même, c’est pas rien !! ! )
J’avais pas vu que ma démarche depuis mars était aussi radicale, mais ça se tiens.
Entre la disparition complète du cocktail hormonal avec lui et l’apparition de celui avec le Cristal (speudo à changer, décidément).
Avec le traitement que je prends depuis un peu plus d’un an qui me dégage de l’espace, qui a réduit drastiquement le recours au néant
Oui, je change, radicalement,
Et quand elle me dit, ça, je vois très clairement.
Il y a 5 ans, j’ai intriqué mon fil dans deux autres, celui de Lapin et celui du couple. Au fil des ans, ces deux là se sont enrichi plus que moi. je me retrouve un peu (beaucoup) étriquée.
Je dois désintriquer, pour ne plus réagir sous contrainte. Sortir mon fil du toron.
Et oui, j’ai écrit ça pour un nouveau qui débarque :
Mais on peut pas savoir à l’avance ce que ça va donner
Est-ce que tu vas adhérer au principe ? Être heureux de ne plus être entièrement responsable du bonheur de ta compagne ? Profiter du temps libre que cela dégage pour toi ?
[...]
Dans tous les cas, quelques soit la situation, votre relation va changer, la relation que tu as vécu jusque maintenant est achevée, ce sont mille petites choses qui ne se reproduiront plus jamais.
Des souvenirs a chérir, et ne jamais regretter.
Si vous convenez tous deux que vos bien être personnels compte plus que l’existence du couple, alors vous vous séparerez. Et cela ne sera aucunement un échec pour autant.
Et si vous découvrez de nouveaux territoires d’amour et d’épanouissement, comme je le vis avec mes compagnons, je vous dit "bienvenue à la maison"
Je n’ai pas peur.