Cendre

226 - raz le bol

jeudi 27 juillet 2023 à 15h57

Alors voilà,
j’étais heureuse,
J’étais amoureuse de moi,
je me suis vue dans le miroir, et je me suis regardée comme une amoureuse, nous quatre, moi-même, moi m’aime

hier, j’étais pas au top, mais ça l’a fait,

le téléphone avec le petit qui nourrit une limérence pour moi, prendre le temps, identifier ce que l’on met sous quels mots, et identifier… Que je n’ai pas les ressources, que je n’ai pas envie de consacrer mes ressources futures à la construction d’une relation avec lui.
Que ça m’affecte, car je l’apprécie beaucoup, et c’est pas facile de décevoir comme ça quelqu’un, même s’il dit qu’il vaut mieux savoir dès maintenant (oui, c’est vrai, ça fait juste un an que t’es là dedans quand même… je suis tellement désolée pour toi)
J’ai osé, je pense que c’est la première fois que j’y arrive, à dire « j’ai pas envie » , c’est encore plus fort que « j’ai pas pris le temps »
on a parlé du risque de choc thermique à notre prochain event,
on a pas parlé du push & pull
Une relation asymétrique, c’est beaucoup de soin, de vérification. et la verbaliser diminue considérablement les risque.

Qu’est-ce que une personne qui me « claque dans les doigts »  : c’est une personne qui est tellement blessée qu’elle devient blessante.

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Ensuite, rassembler mes affaires de burn. Même deux jours, ça prend beaucoup de place !

Et ce matin, faire mes bagages de muggles. pas trop mal, tout est sur le lit à défaut d’être dans les valises
Et ce matin, finir d’imprimer plein de truc, refaire la liste, la compléter : je m’aime et ça sera très bien.

Et vlan.
ce midi
Je lis le message de Orbe hier soir qui dit qu’il est plus à Tautavel, qu’il s’est déplacé, comme ça, on sait même pas quand.
Je réalise qu’on va pas être en vacances avec lui, mais qu’on squatte quelques heures, je réalise qu’on aura la chère filleule sur les bras tout le long (et pas avec la fille d’Orbe comme m’avait-on dit), et voilà, le choix de location qu’on a fait dépendait de celui-là même qui nous plante, alors que j’aurais tant aimé être quoi, juste un peu plus au nord, de l’autre coté de la montagne, de l’autre coté du grau de Maury.....
Qu’on a perdu de précieuses heures d’organisation à décider quelle voiture on prenait et quand, que même j’ai stressé pour ça (ça s’est bien passé au final, mais j’attend de voir les prochains) ; Le prochain, c’est ce soir.
et le reste, à quoi allaient ressembler ces vacances, c’était flou. Je savais le road trip, qui m’enchantaît pas complètement, je savais débouller direct en burn, ce qui me plaisait pas terrible non plus, et sur le milieu, j’avais projeté un truc faux.

Reste le chateau et les cascades, ça, au moins, comme c’est moi qui l’ai préparé, ça bougera pas. Au pire ça sera juste à trois.

Je vais pas partir tôt, ça non.

Alors le boulot insupportable depuis un mois, ça passe plus du tout.
Va falloir trouver une tenue d’équitation en plus du reste.
Ça aurait du me faire plaisir,
mais j’aime pas, j’aime vraiment pas les surprises, les changements, et là,
Zut.

Je vais changer de mood,
j’espère que ça sera pas trop long.

mais là, je sature.

Comme d’hab, ma colère s’exprime en tristesses.
j’avais pas eu de larmes depuis les crises de manque suite au retour de nowhere.


Bilan des opération :

- J’ai pas lu la dernière liste de coches, j’ai oublié les cartes IGN et mon cendar. J’ai trouvé des remplaçants sur plage : Chill.
- la filleule a été top. Même si energivore. il parait que "j’ai toujours un coup d’avance" outch.
- gestion du temps : très insuffisant mais avec des efforts notables dont on perçoit les progrès. Insolence à corriger.

On est parti avec 1h20 de retard, donc on a pris le gastro le soir, bien trop tard pour en profiter, le gite et le château de Loire était bien. la filleule est extra en voiture, même si elle souligne que pour raccourcir le temps de trajet, on fait les sandwich la veille (oui mais je savais pas puisque si arrivé à 13h30 alors gastro. andouille. on est arrivé à 15h30
Samedi. arrivée pile poil pour Orb. Confirmation : il faut léser le cerveau, lui coller 30 minutes de plus.
Je compte et recompte combien il faut pour Duilhac. "pourquoi t’y consacre autant de temps, t’es pas une vraie P" >> celle là aussi, va falloir la resortir ! surtout combinée à la "quand je pars en vacances avec Orb, c’est lui qui me dit quoi à quelle heure." et à celui depuis longtemps de "tu est le maître du temps"
Lundi. On part enocre avec 1h20 de retard. Je m’en fou. J’ai collé 30 minutes de marge et j’ai donné rendez-vous à Orb à un endroit sympa des cascades, c’est pas le mien, de pote. J’ai décidé de ne plus avoir à boucler mon départ car tout est déjà hyper prêt pour sortir (tiens, tu pourrais sortir pour de vrai, jusqu’aux escaliers, pour être sûre, 5 minutes de perdues à chaque fois au lieu d’un éventuel deux : non. même pas sûre que ça fonctionne vs que Lapin note le deux minutes en question. Donc j’ai décidé de tout bloquer et d’attendre en écrivant. c’est une alternative plutôt zen et pas trop néfaste. Surtout dans ces temps où je DOIS changer qqch.
Mardi "le plus urgent, c’est l’anti poux" >> recherche d’une pharmacie ouverte après midi. Raté pour acheter des bouteilles de Maury. C’est pas mon affaire. Et d’ailleurs, j’ai besoin d’être seule, ne pas assumer d’arriver au musé avec 2h de décallage. Je reste me ressourcer.
Mercredi. On part demain à 8h, donc je te réveille à 7. T’as besoin de 9h de someil. On te couche à 22h. Elle sera couchée après minuit. encore 1h20 de décallage.
Jeudi.
Miracle ! on part avec 30 minutes d’avance, on mange pas avant pour que ça dérive pas. on a a peine 10 minutes de retard au rendez vous (enfin dans la fourchette haute, donc plutôt 40 minutes). Tiens, ça fait encore 1h10
vendredi pour aller à Opal, je m’en mèle pas. L’hôtel accepte notre départ à 11h30. c’est chill, j’étais prévenue, j’avais des trucs à écrire, et quand j’eu fini, c’était boenne. Mais probablement un peu plus d’une heure....
Lundi, retour d’Opal, Topissime. y compris la résignation de rentrer en 2h30 de bus au lieu de 1h15 de train.

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