Cendre

Voilà, jusque-là, on était 4
(Je compte pas la voix off)

Et puis, depuis nowhere, j’étais plutôt réunie. (l’écrit doit être sur les amours de cendre, et de mémoire, la réunification était sur l’amour que j’ai pour moi m’aime)

Et là, ce matin, mal levées, parties trop tard, pris le métro à l’envers, se perdre.... ; on en était à s’engueuler les unes les autres.
Parce qu’on avait mal.
Annæbelle a haussé le ton pour calmer tout le monde quand on a commencé à s’insulter.
Et on a entendu cette cinquième qui hurlait de panique.
On l’a prise dans les bras pour la consoler, elle est passée devant (on marchait de la gare au boulot, c’est bien, la marche, pour faire ça) et les larmes sont venues. Oh ! rien d’exubérant, juste les larmes de résignation, celles du 19 septembre.
Celles qui acceptent que l’amour est perdu, celles qui chauffent, là, à écrire cette phrase.
Celles qui rendent complètement délirantes les scènes où il me colle au mur pour m’embrasser passionnément, en oubliant que la théâtralisation jusqu’à l’absurde fait partie du jeu, que l’exagération est de mise, et que le scénario où il m’ignore (après le hug de circonstance) est tout aussi absurde.
Parce que c’est pas perdu, la relation n’est pas perdue,
On repart un peu de zéro, sur l’anniversaire de Mathilde au lieu de Pilou, et sans le chill de la chambre, mais avec une avancée majeure, un contact d’une qualité extraordinaire par message, et puis du vécu, quand même, de plaisir partagés (un peu plus que cela, même)

Alors, cette cinquième,
Je l’ai calmé avec un doudou, un corbeau en peluche 😊
Elle a peur, peur des relations sociales, de ses maladresse, de ne pas dire le bon mot, ne pas envoyer le bon message,
Elle a peur de se faire rejetée.
Elle a été un peu secouée, hier, à la soirée jeu, de filles qui parlent trop fort, qui prennent un jeu sérieux mais ne jouent pas sérieusement…. Oui, c’était un peu fatiguant, mais tout s’est bien passé, non ?
Jusqu’à ma belle sœur qui me fait les yeux doux en espérant qu’on puisse se voir aujourd’hui (raté, je découvre le petit paradis de mon collègue)

Alors, cette cinquième,
La rassurer sur le fait que d’une, on l’aime comme toutes les autres, et que oui, en monde ordinaire, elle a raison d’avoir peur, on sait jamais,
Mais demain soir, on sera pas dans le monde ordinaire.
et ex-amoureux-deuxième n’est pas ordinaire.

Elle s’est calmée vers 11h, après Lamotrigine et échanges avec PimsPink
Et puis on va rien envoyer, en fait, même si y’a 3 pages encore de potentiels messages, aujourd’hui, il se passe bien assez de choses (Shibari Lyon, quand même 😉 ), et non, un silence n’est pas un échec,

Peut être que dans le train, demain matin, quand on aura un peu de recul, on pourra lui demander son nom…

Et peut être, demain, afficher son impatience

J’ai hâte de te revoir