Cendre

239 - confort d'une molécule

vendredi 9 août 2024 à 09h24

tiens, j’ai rien écrit hier 😀
journalintime est en train de tomber, va falloir que je m’installe un “l’encrier” moi même sur un serveur … misère … j’ai tellement eu de plaisir à m’y perdre avant-hier, parce que je cherchais la référence à « c’est celui qui a le plus de pouvoir qui a la responsabilité dans la relation »,
J’aime tellement me lire, lire mes bonheurs, mes amours, mes certitudes d’il y a 10 ans que j’allais vivre heureuse. Et me ressentir ce matin revivre tout aussi heureuse, peut être plus encore.
C’est pas que de lui dont je suis amoureuse [misère, je vais devoir galérer à trouver un pseudo]. C’est de moi aussi. C’est de ce que je suis. C’est ce qu’il me retourne de moi,
« Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point j’ai plaisir à échanger sans filtre avec toi, et de savoir que je n’ai absolument aucun jugement et que tout est compris, et tout est bienveillant. »
Comment tu veux que je ne fonde pas quand on m’envoie ça.

PS :
j’ai mal dormi, rêves plutôt inquiets, limite angoisse ce matin. Pourquoi ? parce que je mets un vélo dans un train et que j’ai peur de la route, peur de rater mon TGV au retour, peur débile.
Y’a presque 3 ans, automne 2021, quand je rencontre mon psy, il me parle de l’angoisse, et je lui dit que ça m’est étranger.
Bah ça ne l’est plus.
J’en fais, maintenant, de l’angoisse, et c’est tellement débile que ça en est encore plus insupportable.
( c’est comme la parano que je Lui ai fait le premier matin, c’était tellement débile et aussi insupportable )
Alors,
après avoir bien tourné, retourné, flippé, chercher réconfort auprès de mon Lapin sans grand succès, j’ai cédé au Solian.
Mais Bordel !
Pourquoi tu attends autant à chaque fois !
ça agit en 1h, et après, tu es calme, claire
( et ce matin, ça me rend heureuse, amoureuse, de Lui, de Pim’s, de Lapin, de la vie, de moi )

Alors oui,
c’est flippant,
de devoir son bien-être à une molécule
c’est flippant,
de ce dire que ce confort peut disparaître en cas de pénurie, comme le confort que j’ai, là, avec mon travail intellectuel qui me permet de prendre des pauses à volonté et de dépenser pour mon boulot a peine 2h par jours de neurone, et que ces 2h par jours justifient (j’ai fini par l’admettre) mon salaire.
Quand ça va s’effondrer, il est probable qu’on se retrouve (par chance peut être de façon transitoire) mais qu’on se retrouve avec du travail manuel imposé. Comme disait Ge hier, faire la cuisine, autoriser 15m de retard pour le service, mais les enfants n’attendront pas 14h, la plonge (j’ai encore un trou dans le doigts), les tensions par manque de reconnaissance, celui qui monte sur le toit, même s’il est fatigué, même s’il a mal au dos, parce que ça fuit et qu’il faut réparer le toit. Pas le choix.
La probabilité que ça arrive est non négligeable
et je devrais, alors, faire sans mon petit confort.

ok
Une perte de confort ou une autre, on ne sait pas à laquelle on sera soumis.
Oui, si je prends du Solian en début d’identification d’angoisse (et pas après 1h de débat), je vais m’habituer à ce confort. Et ça sera d’autant plus douloureux à vivre quand je devrais faire sans.
Mais quelle risque de devoir faire sans versus quel soulagement quand je fais avec ?

La prochaine fois, t’arrête de résister, tu en prends dès que tu sens que ça part en vrille. C’est déjà ce que tu t’étais promis la dernière fois ! !

Et là,

Être profondément heureuse, et vivre ce bonheur avec d’autant plus de plénitude que je suis calme (et, bonus, un peu moins improductive au boulot)

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