On m’a récemment mis Hunter de Dido dans la tête, une chanson dont je n’avais jamais vraiment écouté les paroles, et qui me vont particulièrement bien.
Mais au hasard de mes lectures, je suis retombée sur une de mes premières passion de la chanson française. Je devais avoir 11 ou 12 ans. Et je chantais ça pour me protéger de ce monde cruel que je ne comprenais pas. A tu-tête, silencieusement, deux couplets à la fois. Ces paroles ont nourri de nombreux exercices de mémoire.
Un choc j’ai eu de constater, ce soir, que les rimes revenaient difficilement. J’ai cédé à la facilité d’internet pour combler les trous, mais je suis fière d’avoir récupéré l’essentiel.
La voici :
Ma liberté, longtemps je t’ai gardée, comme une perle rare,
Ma liberté, c’est toi qui m’a aidé, à larguer les amarres.
Pour aller n’importe où, pour aller jusqu’au bout, des chemins de fortune
Pour cueillir en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune.Ma liberté devant tes volontés, mon âme était soumise
Ma liberté à qui j’ai tout donné, ma dernière chemise
Et combien j’ai souffert pour pouvoir satisfaire tes moindres exigences
J’ai changé de pays, j’ai quitté mes amis, pour gagner ta confiance.Ma liberté, tu as su désarmer, toutes mes habitudes
Ma liberté, toi qui m’a fait aimer, même la solitude.
Toi qui m’a fait souffrir quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m’a protégé quand j’allais me cacher pour soigner mes blessures.Ma liberté, pourtant je t’ai quitté, une nuit de décembre
J’ai déserté, les chemins écartés, que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier, les pieds et poings liés, je me suis laissé faire
Et je t’ai trahie pour une prison d’amour et sa belle geôlière !
Et je t’ai trahie pour une prison d’amour et sa belle geôlière.