C’est pas la première fois que je reprends ici une des ses phrase sur laquelle j’ai envie de développer, c’est la première fois que je sais qu’il peut venir lire.
Bref.
C’est un journal extime de toute manière, non ?
Bon,
C’est dit, je peux l’oublier maintenant.
Donc.
Faire attention à ne pas être triste.
Ça fait depuis vendredi dernier que je traîne cette problématique là. Entre une injonction d’être heureux et le désir de me vautrer dans la mélancolie, le spleen.
J’ai pas le droit d’être triste des fois ?
Juste de temps en temps.
Je refais ce soir le pari d’il y a trois semaines : laisser volontairement mon moral descendre avant d’aller à la danse, et compter sur mon prof pour dégager suffisamment de bonne humeur pour me rendre un vrai sourire. Un qui ne sera pas réponse à l’injonction d’être heureuse. Un qui sera vrai.
Et d’ici là, accepter qu’il est légitime que la seule chose dont j’ai vraiment envie, c’est de me rouler en boule dans un coin pour pleurer tranquille. Sans même se donner le loisir de le faire… y’a que vendredi dernier que j’ai créé l’espace, sinon, mon caméléon fait bien semblant comme il faut.
Zut, je suis naze.
Même si mardi soir ne fut pas aussi intense que d’autres café poly, ça draine quand même pas mal.
J’aurais plié des plaid avec trois hommes ce soir là.
J’m’en sors pas de ma contradiction initiale.
Ça coince de plus en plus.
C’est quoi les phases de deuil, au fait ?
Déni, colère, marchandage...
ça m’a donné envie d’y aller un grand coup, pour provoquer la colère, pour faire avancer les choses.
Et là, me rendre compte que j’ose pas.
Que j’ai peur de ne jamais oser.
De laisser tout le monde dans le déni.
Et si mon polyamour n’existait pas ?