Cendre

Comme une inspiration, prendre son temps, un peu, avant la reprise.
Les bonnes habitudes comme les mauvaises.
Mais du moment que je profite.

Encore un rendez-vous demain.

Un lecteur de l’Île de la Réunion a lu une bonne partie de mon journal, ce qui m’a donné envie de le relire moi aussi. Et de voir ces mois passer. Oui, au moins, j’ai les archives, ces écrits, pour pouvoir restaurer les émotions, quasi intactes. Les espoirs déçus aussi (un bon temps que j’ai pas vu bobcat… va falloir songer à prendre les devants, mais s’avouer que je n’ose pas en fait...)
Oh et puis Zut.
Pourquoi vouloir forcer la main à la vie.
Alors qu’elle m’offre des rameaux verdoyant sur un plateau, comme ça, sans que je n’ai rien demandé, juste pour le plaisir de se lire, d’entrer en contact.
Je ne sais toujours pas ce que je fais de mon été.

Je pourrais écumer les agences immobilières, j’ai de plus en plus envie d’une maison.
Je pourrais pauffiner notre virée de septembre, c’est quand même un voyage plaisir qu’on s’offre.
Je pourrais m’occuper très sérieusement de ma partie "exotisme" que je suis sensée apporter à mon couple (d’un coté, c’est vrai, de l’autre, faut voir ma procrastination à l’œuvre pour avoir peur de fait que les sorties dépendent de moi)
Mais j’ai surtout envie
[...]
de donner des grand coups de pieds dans la fourmilière.
Libérer une bonne fois mon couple, me sentir libre de faire ce qui me chante.
Même si ça lui fait mal. De toute manière, le mal est déjà fait. On est déjà en procédure de deuil.
Oui mais.
Voilà, je l’aime.
En attentant la compersion, c’est surtout la compassion que j’ai en ce moment.
Je l’aime aussi pour son sens du devoir.
Et reconnaître que ça lui paraisse complètement impossible de draguer avec une alliance, vu qu’elle est exactement là pour ça.
Et zut.

...

C’est malin, j’ai une corvée téléphone à faire ce soir, et je viens de me plomber le moral… Je te jure, c’était pas futé, ça.
Bon, faut y aller…