J’ai pas envie de bosser, mais alors vraiment pas.
J’ai envie de lire, d’écrire encore.
J’ai envie de caler mes prochains rendez vous, avec plein de monde.
J’ai envie d’écrire mes réfléxions engagées par mes dernières conversations.
J’ai envie de remercier la terre entière pour le bonheur que je vis en ce moment.
J’aurais quand même envie de jeter un petit coup d’œil, ultra rapide, dans un an, pour voir si mon mari y va bien.
Et quand bien même. Qu’est-ce que cela changerais à ma conduite ?
C’est tellement important pour moi, d’essayer, qu’il se trouve démuni, incapable de me refuser ça, même s’il le vit assez mal.
On ne fait pas le bonheur des autres malgré eux.
Je me raccroche désespérément à ça. Je lui montre comment moi, j’ai tout mis par terre, pour être heureuse, et que donc il peut en faire de même, dans le registre qui lui conviendra.
Comment on soutient quelqu’un qui déprime ?