Cendre

Introspection

jeudi 1 août 2019 à 16h14

J’ai deux prestataires à 5 mètres de moi.
Je devrais les encadrer, vérifier qu’ils font leur job, ne sont pas ralentis par des éléments que je pourrais résoudre.
Mais prendre quand même le temps d’écrire.

D’abord, car même en tant que PO/scrum master, mon rôle n’est pas d’être sur leur dos, mais à leur disposition. Ils ne font pas appel à moi ? alors j’en reste aux rituel. On a fait un point ce matin sur les tâches, que cela suffise.
– Ok (me dit ma conscience pro), mais t’as d’autres trucs sur le feu, comme finir la migration windows (finir de réimporter mes projets git et eclipse, avant que l’on supprime l’accès à mon ancien poste)
– Ecrire est important, et je ne l’ai pas fait depuis longtemps.
– Il est presque 15h (et depuis le retour de déjeuné, t’as juste envoyé un pauv’mail). Je t’accorde jusqu’à 16h. Date de publication à l’appui.
– travail sous contrainte horaire. Ok. C’est parti.

=== OSH
J’ai donc déjeuné avec OSH, pour débrouiller deux trois trucs dans ma vie.

- Ce type m’intéresse. Son rapport décomplexé à Lucie (dosage micro), ses résultats factuels (sur son score à un jeux d’échec en temps limité à 60 secondes), son positionnement et métaphores (ligne de défense naine).
Se retrouver avec 10 secondes de silences car une répétition me rappelle qu’il a acté le caractère très intime de ce rendez-vous (partage de pizza)
son soucis du détail, de la transparence, son désir d’être synthétique (à en aller parfois trop vite), ses teasers…

- Il se permet des expérimentations sur lui même intense. Se lance dans une relation poly intense. S’autorise à changer, à se voir sous un nouveau jour. Les modèles lui apportent des angles de vue nouveau, lui permettent de voir ce qu’il ne voyait pas avant.

- Enéagramme :
-- étudier le type 6. (5 pour le lapin)
-- réfléchir à nous offrir une formation en groupe, pour être confronté aux autres types. ( remarque sur le push and pull du Lapin. Réponse de OSH "A quoi cela lui servirait d’utiliser le modèle maintenant qu’il l’a compris : c’est un comportement typique [de 5] " )

- C’est son job d’accompagner le changement en entreprise. Et il aime ça. Donc l’avoir sous la main en seconde vue pour l’audit de mon service. Vision à 3/6 mois.

- Il pose des questions personnelles : qu’est ce que je veux ?
en plus de demander de définir les termes pour bien comprendre ce que moi (et pas lui) met derrière les termes, pour avancer vers des solutions qui me satisferont moi (et pas lui)

=== C’est quoi l’important ?

Si tout est prioritaire, alors rien n’est prioritaire : on se donne rendez-vous dans deux ans.

trois intérêts possibles :
- intérêt personnel (d’apprentissage, creuser la nature humaine, constuire mon futur poste ou mes futures resonsabilités)
- Organisationnel (système global qui prend mieux en compte nos usagers et mes collègues développeurs, leurs aspirations)
- projet ou équipe (améliorer le logiciel. Améliorer l’équipe)

=== Définir mieux

Travailler mieux
- Du bon usage des ressources disponibles (en temps, en énergies, en compétences, en intelligence, en savoir transmis)
Définir Bon
- système global de l’équipe de dev aux utilisateurs. Limiter les frustrations, stress évitables, les fausses promesses (ça va bien se passer, ça va changer)
[ quid des manager ? (la frustration des managers ?? ? leur stress ?? ? => ils font partie de problème, pas de la solution ?? ? même quand ils sont facilitateur : exemple de mon chef qui joue très bien son rôle de tampon en cas de pressurisation externe]
intérêt des méthodes agiles : prise en compte rapide des feedback des usagers (en même temps, on a toujours eu un TTM très bon, vu qu’on teste en prod). Mieux entendre (et prioriser) les detresses des utilisateurs (les identifier, les classer : travail sur les personna à faire). Autonomie de l’équipe (responsabilisation)

- apprendre (moi) à identifier les petites améliorations qui existent au continu. Et me baser sur elles pour ne pas se faire envahir de sclérose (qui envahi, comme la Bistouille ? comme le Néant ? )

=== Qu’est ce que je veux ?

- le bonheur du lapin. Oui, c’est flippant comme réponse. Mais c’est la plus stable
le lapin n’entre pas en concurence avec mes problématiques pro. Tant mieux. Donc on a pas à le prendre en compte dans cette réflexion.
Ensuite.

- comprendre les humains,
Qu’est ce qui les dérange, les blesse. Comment améliorer une situation en prenant en compte ceux qui "voient pas le problème", ceux qui "trouvent ça très bien comme ça". Est-ce un discours de dénégation ? ou bien de défense ? ou juste leur vérité ?
Et pour les usager, trouver la bonne limite entre leur donner des responsabilité (et des choses à apprendre) ou bien leur macher le travail (et qu’ils ne comprennent rien). Comment identifier les detresses majeurs auxquelles il faut répondre au plus vite.

- comprendre comment mettre en place des organisations qui marchent mieux
Définir mieux : plus horizontales, moins dépendantes des personnalités.

- avoir du temps pour moi, du temps de pose, où je ne fais rien (comme écrire tiens ^_^)

- être fière de moi.
Définir fier
-- parce que je suis généreuse (tiens, je l’avais oublié celui-là. Merci Laura)
-- parce que j’ai fait ce que je devais faire (hum ? la liste est souvent trop longue, même si tu noies tes barques alors qu’elles sont quatre fois moins chargées que celles du Lapin)
-- parce que j’ai fait de mon mieux (c’est différent de faire plaisir au Juge Intérieur) https://intuition.biosynergie.org/ressources_intention/documents/LeQuatriemeAccordTolteque.pdf
-- parce que j’ai tenu mes engagements.
Faire ce que je dis et dire ce que je fais. être fiable. connaître mes limites pour m’engager en conscience. Ne pas trop s’en demander. Ne pas faire moins non plus. (faire de son mieux, ni plus, ni moins)

Remarque sur la contradiction entre les deux derniers : quand je prend un temps de pose, de vide, de rien, je sens le Néant ou la Bistouille envahir, et je m’en veux de ne pas avoir fait de mon mieux........

=== Notes psycho.

- ce qui nous fait sortir de nos gonds
-- quand on constate chez l’autre une ombre
--- ombre noire (défaut que l’on a chez soi mais que l’on nie. On le fait, mais on ne s’en rend pas contre).
--- ombre blanche : l’autre fait ce que l’on s’interdit formellement de faire. On aimerai pouvoir le faire, mais ça ne se fait pas !
-- on sort de ses gonds quand un besoin primaire n’est pas rempli. CNV = rechercher à répondre au besoin initial.
Selon Marshall Rosenberg, le père de la communication non-violente : « La violence, quelle que soit sa forme, est une expression tragique de nos besoins insatisfaits »

=== Excuses

Je publie en retard (il est 16h01, et j’ai pas relu encore, ni même tout consigné). Mais entre temps j’ai répondu à un autre mail du boulot, et quelques messages à OSH aussi.
– OK. Rallonge à 16:15 accordée. Pas plus.

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