Tiens donc, pourquoi encore ici ?
Tu crois pas que tu vas saouler tes lecteurs, à parler toujours de la même chose ?
Oui mais c’est chaque fois différent, chaque fois neuf !
Bon. Les bonnes résolutions d’abord. Aux Potains, on prévoit deux séances. Une 19-21, une autre 21-23. C’est pas raisonnable d’aller au delà, tant pour les gréeurs que les modèles. Faut que je m’y fasse.
Deux, je vais m’acheter du jute, je pense. Rien que pour avoir un objet qui a été fabriqué là-bas.
Ensuite, la petite boule d’énergie dans les cordes de son amoureux, cette impression d’avoir fait ce qu’il fallait pour les réconcilier, pour qu’elle entre dans son monde. Qu’elle n’ait plus peur, observe notre bisounourserie et s’en inspire. Elle était rayonnante, audacieuse. Méconnaissable avec celle qui s’est présentée vendredi soir !
Et puis après, quand même, mes expériences propres.
La première, avec un inconnu. Parce que les Chats sont pas encore là (même si on m’en promet l’arrivée imminente). Après tout, si je viens souvent, c’est aussi pour me prêter au jeu des presque inconnus. On vient me demander. Je dis oui. Je veux bien me faire une réputation de modèle facile (huhu ! )
Avantage de la démarche ? un gréeur qui a vraiment envie de toi ! inconvénient ? frontière avec l’érotique moins carrée. J’ai été obligé de lui signaler. Mais en langage du corps seulement, donc c’est bien passé.
Et puis, il a pas assez serré. Et moi, je commence à vraiment kiffer quand ça serre.
Du coup, j’ai été servie à la deuxième.
En même temps, la suspension, cela ne peut pas ne pas serrer !
Un montage entièrement debout (même qu’on s’est fait gronder, juste après qu’on ait convenu ensemble qu’il fallait que je le prévienne 15 secondes avant que je ne tombe ! )
Un harnais lâche. Que j’ai trouvé très appréciable au début (donne plus de temps de confort, retarde le moment où le corps commence à râler). Que j’ai trouvé moins top en l’air. Parce qu’il bougeait quand même beaucoup (même s’il était facile à replacer), et pesait quand même violemment. En témoigne la pluie que j’ai, non seulement à droite (beaucoup l’on trouvé très belle), mais également à gauche (moins marquée, mais tout aussi étendue : jusqu’au creux du coude.) Et cette douleur qui me reste sur le poitrail, à mi-chemin entre les seins et les clavicules, uniformément, sur toute la largeur, je tiens le passage. Même doublée, je crois que trop de poids c’est posé là.
Trop ? Trop par rapport à quoi ?
Somme toute, j’avais tellement mal au dessus des genoux (en plein dans du muscle, là, aucun danger. Même si j’ai été surprise après coup de voir les nœuds qui appuyaient, même si j’ai encore des traces sensibles ce matin – que c’est beau ! ) qu’il était facile de déterminer que j’avais moins mal en haut qu’en bas, donc que la douleur n’était pas insupportable, donc que je pouvais rester.
C’est juste quand ça a commencé à poser sur les poignets (même après lui avoir fait remonté l’attache vers les omoplates), mes avants bras s’en souviennent, c’est seulement là que j’ai trouvé qu’on y était allé un peu fort.
Un peu fort pour finalement pas planer plus que ça (y aurait-il un regret ?).
Je sais qui est mon gréeur préféré, maintenant. (« Merci pour le compliment détourné »). Je l’avais alors formulé au pluriel, mais si j’aime les mains de son colocataire, le Vent maîtrise bien mieux mes vols...
(et sa compagne est délicieusement câline ! inclusivité, quand tu nous tiens !)
Sur ce, je vais pas cracher dans la soupe. J’ai quand même demandé à ce qu’il me remonte. Ce qu’il a fait gracieusement !
Et enfin, la démonstration d’un TK. Devant. Derrière. Merci.
Je vais m’en acheter. Et tester.
Et la première fois que j’enverrais quelqu’un en l’air, je songerais à tripler celle du poitrail… Et peut être même, garder ce harnais lâche, et le doubler, à la fin, d’une structure plus fixe. Mais amovible, donc.
Voilà que mes idées de gréeur se concrétisent…