Rhaaa.
la sale bête. C’est pas teigneux comme ça, d’habitude, les cailles, encore moins de la catégorie phoenix ! Mais bouge toi !
Oui, je sais, la date est dégueu.
Ils fêtent leur quatrième anniversaire et ça te fait vomir.
Et le cinquième anniversaire de J n’y change pas grand chose.
Enfin, jusqu’à hier, t’y pensais pas trop à cette date.
Faut dire aussi que le temps que mon mécano a passé avec moi ces 15 derniers jour est peau de chagrin. Y’avait la gale, bien sûr, mais comme un doute, comme une jalousie, l’impression que l’Autre est mieux traitée que moi. Un manque que j’aurais cru comblé plus tôt que ça.
« Faut pas que je parle trop de l’une à l’autre, je vous fais du mal »
Je crois que je vais lui redire, et le répéter, avec l’espoir que ça rentre dans sa tête : c’est quand tu ne m’en parle pas que tu me fais du mal.
Quand je découvre le lundi matin que finalement vous voulez faire le cour du lundi soir ensemble alors que samedi tu m’avais promis.
enfin, j’suis idiote de croire ses promesses.
Il fait toujours à l’arrache, au mieux, au dernier moment, au premier à qui il a promis… et ça loupe, des fois, assez souvent, mais sans être trop fréquent non plus, ça dépend du point de référence.
Mes références étaient à des amours qui se dévouaient à moi, qui, à la fois, n’auraient jamais eu une telle désinvolture à se gourer dans les plannings, mais en contre partie étaient beaucoup plus regardant de ce que je faisais de mon propre emploi du temps.
Alors ?
J’suis pas sûre que j’y ai perdu au change.
Et puis, il a dit qu’il venait ce soir. C’est juste que là, toi, t’es en train de ruminer du noir en arrivant pas à te décider sur ce que tu fais entre temps (Tai Chi ? cours à la PdC ? continuer de ruminer ? )
Mais je me sens vide.
Et seule.
Et merde, c’est 14 février quand même.