Cendre

J’enrage d’avoir du dire non.

J’ai dit non pour de très bonnes raisons :
J’ai été assez éprouvée hier, mon corps est perclus de courbatures et autres contusions.
Si j’ai une très belle confiance en ce rigger là, je commence quand même à me dire que cette prof là est assez démente.

Et surtout, surtout, je n’ai pas vu mon chat noir depuis mercredi matin, soit 5 nuits, et on a absolument besoin de se voir, de se parler, de se remettre au diapason.

Donc je peux pas y aller.

J’ai décliné l’offre.

Je suis à la fois très heureuse qu’il ait pensé à moi, qu’il m’ait appelé pour me proposer.
En d’autres circonstances, j’aurais tellement apprécié y aller ! et profiter de la démence de cette prof ! !

Je vais rester avec cette offre en suspend.
Une autre fois, peut être.

Quel dommage !
Et, en même temps, assumer de choisir ses priorités.

Comme je n’en parlerais très certainement pas ce soir, il fallait bien que je le note quelque part.

Et en parallèle, cette question, depuis hier :

Est-ce que ma relation, chaotique ces derniers mois, avec le chat noir me permet d’envisager, en parallèle, de devenir sérieusement modèle ?
Il y a plein de choses que je peux faire seule. Comme répéter les nœuds de Satomi, comme assouplir mon épaule droite, comme renforcer mes muscles profonds.
Mais il y a plein d’occasions qui me demandent beaucoup d’énergie, de planification, de préparations. Qui ne sont pas franchement compatible avec le mode que nous avons depuis bientôt 5 mois. Un mode de crise qui s’éternise.
Alors ?
sortir explicitement du mode de crise par ce coté là ?
du genre : « Oui, j’ai un workshop tous les mois, et pour me préparer, j’ai besoin d’au moins une séance avec mon rigger entre chaque, et si possible une séance avec un autre rigger également, du coup, en fait, ça va faire à peu près une fois par semaine… comme une activité sportive sérieuse, tout compte fait »

L’année dernière, il avait parlé de se trouver un cours de Kung-fu. Il était embêté à l’idée que cela lui prenne trop de temps par rapport au temps qu’il voulait nous consacrer à nous deux. Je l’avais rassuré, je lui ai dit qu’il pouvait partir de chez moi, ou revenir chez moi, que cela me plaisait ainsi.
Il ne l’a pas fait.
Je ne pourrais pas partir de chez lui, ou revenir chez lui, enfin, si, pourquoi pas, en fait, c’est plus de temps de métro, certes, mais à part ça ?
Lui proposer.
Après tout.

Peut être est-ce à moi de proposer des choses qui augmentent notre quotidien…