Cendre

Prendre le temps

samedi 24 août 2013 à 10h15

Avoir le temps de.
Plus exactement, prendre le temps de.

Aujourd’hui encore, je cours après le temps.
J’essaye de me rappeler comment c’était quand j’avais le temps d’écouter la radio, de jouer à mes jeux vidéo. Je ne sais plus où est passé ce temps là, celui que je prenais pour moi, où je m’ennuyais, presque.

Hier soir, je n’en dormais pas.
J’ai envie de voir Tom, de voir Jee (c’est vraiment drôle, de mettre ces deux envies là côte à côte, tellement elles ont l’air semblables sur la forme, et tellement elles sont différentes en moi)... J’ai envie de caler mes vacances avec Aimé, j’ai envie de nous organiser des sorties, j’ai envie d’avancer dans mon boulot, j’ai envie de ranger chez moi, faire mon aquarium, diminuer le niveau de bordel, j’ai envie de ressortir un projet de couture (vastes chantiers !!), j’ai envie de lire du Ayerdahl (ce que je réussis à faire en ce moment), du Winckler (en pause pour l’instant) du Usbek et Rica (abonnement en projet depuis 6 mois), d’écrire un article sur la trahison version magazine littéraire, de créer notre compte commun, de déménager (ie : trouver une maison, l’acheter, y faire les travaux, y faire l’aménagement, jeter tout ce qui m’est inutile, organiser une pièce pour moi avec un clic-clac : mon atelier)

J’en trouve plus. Pas dans les urgents. C’est déjà pas mal, non ?
Si, il en reste, mais ce sont moins des envies que des choses à faire (appeler Mafalda, mon père… )

Le tout en moins de 15 jours (pour la plupart)
Et d’avoir pris deux heures pour moi ce matin à papillonner (nettoyer mon clavier et traîner sur facebook) à la fois ne change rien mais n’est pas non plus encourageant.

J’ai pas envie de m’y mettre.

Il paraît qu’il faut prendre le temps de découper en petites choses faisables.
En tâche scrum.
Et si possible, s’arranger pour laisser tout chantier dans un état stable, un qui pourra attendre (indéfiniment, peut être) le temps que je m’y remette…

Beaucoup plus facile à écrire qu’à faire…

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