Cendre

Suis-je quelqu'un de bien ?

lundi 26 août 2013 à 12h34

<small>Je commence à surveiller sérieusement mes lecteurs, et arriver à cette conclusion : pour être sûre de ceux qui me suivent vraiment, il faut que j’écrive, alors, voilà, prendre tout prétexte pour...
Désolée, du coup, comme j’ai pas un temps extraordinaire à consacrer à mes écrit, c’est des fois brut de fonderie...
fin de l’aparté</small>

Pleine conscience et évolution.

Je viens de me relire, mon fil du 19 mars. Ma volonté de vivre au présent, de lâcher prise.
Je m’en suis assez bien sortie.
A avoir moins besoin de parler, moins besoin d’écrire.
(Faut dire que j’ai trouvé une sacré source de joie particulièrement chronophage aussi, mais savoir y goûter, s’y abandonner, c’est vraiment ce que je souhaitais en mars)
Pari réussi.

Mais reste une amertume quand même. Un goût amer. J’ai l’impression d’avoir perdu quelque chose en route.
Oui, je suis plus au présent.
Je me prends moins le chou (je m’y emploie)
Je m’autorise à n’être rien que moi, j’accepte d’être aimée simplement pour ce que je suis et pas pour des preuves d’amour que je distillerais alentours.

Mais du coup, me reste deux questions fondamentales :
1/ quand est-ce qu’on évolue (philosophiquement parlant)
2/ quand est-ce que l’on prépare l’avenir (pragmatiquement parlant)

Abandonner le perfectionnisme, ce surmoi trop fort, c’est abandonner ce qui me permet d’être digne, de me regarder dans la glace et d’y voir quelqu’un de bien. Abandonner le regard de l’autre, c’est ne plus avoir de repère quand aux notions de bien et de mal, de sage et de déraisonnable, de juste et de mauvais.
(Suis-je en train de changer d’alignement ?)
Et alors, ça donne quoi ? On se complet dans ce qu’on est déjà, tel Narcisse ? On se vautre dans la luxure ? Comme n’importe quelle société décadente ?

C’est pourtant ce que je prônais fièrement à Mafalda en mai : L’important sera fait, ce qui est oublié n’était pas indispensable
C’était à base de confiance en moi.
Instaurée à partir de mes amours récents comme de mes échanges avec les poly, sur le fait que l’idée même que je me pose toutes ces questions me rendent légitime pour partir du principe que je peux avoir confiance en moi, que l’important sera toujours fait, que je ne laisserais jamais quelque chose de vraiment important se déliter par inaction.

Ah voilà, ça fait du bien de l’écrire quand même.

Reste plus qu’à s’en convaincre.

Mais là, l’important, tout de suite, c’est de débugguer mon projet. Et je vais y arriver.
Je vous laisse…

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