Cendre

Prise de bec

jeudi 5 février 2015 à 11h56

Il fait beau, je suis amoureuse, mais je suis quand même au bord des larmes.

Prise de bec avec mon collègue.
ça ne nous arrive pas souvent.
Enfin, si, on a souvent des discussions animées. Mais d’habitude, on est d’accord rapidement ( y compris sur des conclusions comme "chacun fait comme il le sent" )
Et là, je sais pas.
J’ai eu l’impression de céder du terrain, et encore, et encore, et que toujours, il était pas d’accord, que toujours, il voulait pas de mon truc.
C’est moi qui suis bornée ou lui ?

C’est important car ça touche à l’architecture de nos projets. De comment on leur permet d’évoluer.
ça touche à l’un de nos désaccord les plus profonds :
- moi j’aime avoir tout sous les yeux pour rien oublier
- lui aime avoir uniquement ce qui est indispensable sous les yeux pour pas avoir de parasites.

Sur nos postes de travail, "chacun fait selon sa préférence". ok. C’est bien.
Sur le dépôt GIT ? on est en train de multiplier les projets de 200ko qui éparpille le code dans tous les sens. Qui m’obligent à trois quatre, des fois cinq clones pour avoir l’ensemble des trucs qu’il développe sous les yeux...
En théorie, maven est sensé nous accompagner dans la gestion des dépendances.
En pratique, mon collègue ne s’est jamais astreint aux releases et travaille en snapshot.
En pratique, il faut que j’installe les projets chez moi parce qu’il ne les envoie pas sur l’artifactory (et que quand j’essaye de les envoyer via Jenkins ça marche pas)
En pratique, tout est interdépendant sur son poste et sous prétexte que l’architecture est telle qu’il ne devrait pas y avoir de dépendances et que ça marche, il croit qu’il a correctement découplé son truc.
En pratique, il a jamais le temps pour régler ça (puisque ça marche pour lui) et c’est moi qui me coltine le truc.

Il reste toujours des interdépendances.
On parle quand même de web services qui travaillent tous sur une même base, qui partagent deux couches de modèles.... (pourquoi deux couches ???)

Ou bien je me désengage et notre pôle passe pour un idiot quand le web service A est planté (en prod) juste parce qu’on a déployé le web service B
(si encore il voulait bien s’en rendre compte en valid ! ! mais c’est un miracle quand la valid est mise à jour plus de 3 heures avant la prod ! ! )

Alors je demande des automatisations.
Je demande que quand on lance une compil automatique, on vérifie que le frère est pas planté.
Et il me dit que ça n’a rien à voir. Qu’il faut que le parent soit clean. Qu’il n’y a pas besoin que les frères se causent.
Sauf qu’à fermer les yeux toujours sur ce qui le dérange, le parent est jamais clean.

Bon, mon chef m’a convaincu que ma solution (avoir tout sous les yeux dans le même git, le même projet, tout recompiler toujours ensemble) est une façon de casser le thermomètre.
Que le parent doit être clean.
Et mon collègue (depuis une heure que j’ai laissé cet écrit en plan), est en train de tout repasser en vue pour que les parents soient clean (et redécouvre certains principes maven à cette occasion, mais rien de grave)
Et je me marre, parce que maven lui plante à la figure à cause d’un snapshot sur un module dont il ne retrouve aucune trace dans son git ^^ (et il essaye de m’accuser, moi, d’avoir déplacer le projet dans un git à part, mieux vaut en rire ! )

Bon,
Je vais regarder son problème, des fois que, et puis, on verra la prochaine fois que ça plantera !

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