Te dire ces riens, qui sont aux yeux du monde insignifiants, mais qui, au fur et à mesure que ma mémoire me les repasse, sont bien plus impactant qu’un baiser
Ces ajustements, qui nous ont permis de prendre, geste par geste, une intimité plus grande : un bras autour des épaules, une main sur une hanche, une tête sur une épaule, sur une poitrine...
Après une journée d’efforts, dans la brume de la fatigue et du corps qui n’aspire qu’au repos, j’ai plus frissonné à sentir sa main sur la peau de ma hanche que ses lèvres sur les miennes...
Alors ?
Comment t’avouer quelques tendres baisers sans te parler du reste ?
Et comment, connaissant les Tagazous chez lesquels j’étais, chose évoquée le matin même entre nous deux, comment ne pas t’induire en erreur sur...
Ah bah si, j’ai trouvé à quoi correspondait le "il ne s’est rien passé" dont je t’abreuve depuis ce matin.
Il ne s’est rien passé de sexuel. Voilà. Il n’y avait pas de tension sexuelle chez moi, je n’en voulais pas, et n’y était pas sensible si elle existait ailleurs.
Par contre, sur le sensuel, là, j’avoue… j’ai gentiment profité ~