Comme un cadeau, il me l’énonce.
Ce n’est qu’un rêve, mais tout de même.
A part devant, B s’effondre, A revient.
désolée pour ceux qui débarquent, je n’exposerais pas plus que ça, c’est déjà beaucoup !
La douleur dans mon cœur quand je visualise B s’effondrer loin de A. Le reproche, tout de suite. A aurait du être là, s’apercevoir, anticiper. C’est primaire. C’est la famille. On ne laisse personne sur le carreau.
Et le soulagement quand l’histoire continue, quand A revient.
Vague de confiance.
Et découvrir que je suis toujours en accords avec mon dernier écrit d’il y a pourtant plus d’un mois.
Quand B s’effondre, il est seul. Il a mal. C’est dur.
Accepter ça.
Ne plus jamais être seul, c’est un mythe de l’exclusivité auquel on a renoncé.
Mais la famille tient toujours.
On est plus jamais seul longtemps.
La preuve : A revient.
Le temps d’une respiration dans le récit, le temps d’une contraction de mon ventre et de mon âme, et B n’est plus seul.
Seuls parfois, peut être, mais plus jamais durablement....