Cendre

Soyons optimiste

lundi 16 septembre 2013 à 10h11

Il est juste 10h.
Cela ne fait donc qu’une heure que je me tords à envisager le pire.
Que je me confronte à cette possibilité et que je constate que je peux le faire.
J’ai justement mal parce que je me sais capable de le faire.
Renoncer.
Comme Désiré l’a fait pour son dragon.
Que ce serait même plus facile que de me couper un doigt, car c’est réversible. On peut toujours espérer des jours plus tendres, tant qu’il y a de la vie.
Ce serait juste comme me fracturer un pied. Ça fait très mal, c’est handicapant, mais on pose un plâtre, il faut attendre que ça passe et même s’il reste des séquelles après, on fait avec.

Sauf qu’Aimé ne me l’a pas demandé. Pas encore tout à fait explicitement.
Et qu’il est hors de question que je lui offre ma fracture du cœur sur des suppositions.
L’image de Jee me réchauffe bien trop pour songer à faire ça.

Soyons optimiste.

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