C’est en vrac, pas construit, lecteurs exigeants s’abstenir…
demeter
Faudrait voir à pas mélanger l’interdit avec la privation...je parle de l’interdit qui me construit, pas celui que l’état ou tout autre personne morale ou physique m’impose, bien sûr...
L’écrit sur la confiance attendra un peu, c’est celui sur le surmoi qui me tombe dessus ce soir.
Où comment donner plus d’espace à son vrai moi sans pour autant virer complètement indigne de vivre en société.
Quand répondre à certains besoins des autres est tellement intégré que ne plus le faire est considéré comme un manque de respect pour l’autre.
Quand les petits plaisirs deviennent banaux, ordinaires.
la sensation de routine n’est que le symptôme, quand on va bien, on appelle ça un rituel, et il n’est pas néfaste
A la fois, on ne peut donner que ce que l’on a, L’amour ne donne rien que lui-même et ne prend rien que de lui-même(1)
Et en même temps, tout n’est pas toujours aussi facile que nos parents ont voulu nous faire croire, et des fois, il faut faire des efforts.
Des grands primates (je ne sais plus lesquels), un petit coincé dans un arbre. Sa mère vient le secourir. Comment ? Elle fait avec ses bras les branches qui manquent pour que le petit parvienne de lui même à atteindre un autre arbre. Comment donner de l’aide et de l’autonomie en même temps.
L’amour c’est tellement beau, tellement magique, il suffit de se laisser porter. Même s’y casser la gueule y est bénéfique.
Ok, je marche. A fond. C’est trop doux, trop euphorique de toute manière pour que je puisse faire autre chose. TGCM.
Mais après ?
Quand ça devient moins beau, moins facile, que la magie révèle ses tours de passe passe ?
J’aime nos chansons fétiches, je n’ai pas eu à les adapter, elles sont déjà là, avec les paroles qui vont bien
Quelle heure est-il quand on décroche ; juste une minute ou deux
Quelle heure est-il quand on s’accroche ; a rester amoureux
On perdra la notion du temps… tant mieux
Rassurez vous, pour que je puisse remuer le couteau dans la plaie comme ça à l’aveugle, c’est que pour l’instant, ça va bien.
Mais mon futur protéiforme m’interpelle d’autant plus.
(1) Khalil Gibran, Le prophète