Ce matin, avant 8h, le piano d’étude de ma sœur, que je me trimbale d’appartement en appartement depuis que ma mère a proposé de le vendre il y a près de 15 ans, ce piano que je n’ai jamais soigné, sur lequel j’osais pas taper de peur de gonfler les voisins, ce piano que je délaissais souvent, mais sur lequel je pouvais revenir des mois après, rappelant à mes doigts quelques enchaînements de notes appris par cœur à la dure.
Ce piano vient d’être adopté.
J’ai pas voulu lui trouver une place dans ma garçonnière au 8ème étage, trop petit, trop sonore, risque de déménagement successifs.
Alors je l’ai confié à un ami.
Il est arrivé ce matin avant 8h.
Et depuis, on le fait chanter.
C’était vraiment une bonne idée…
(rue froide, rue basse, av du Dauphinée, rue de l’église… A suivre… )