Cendre

Dernier weekend seule

dimanche 28 décembre 2014 à 17h12

De l’année.
Mais ça fait du bien, quand même de se poser !

Quelques mots, en vrac, sur mes dernières périgrination.
Zone de confort, zone d’appentissage.
polyphasique.

Polyphasique, d’abord, peut être. C’est encore un truc qui a plusieurs mois. Mais c’est comme ça que ça mûrit chez moi, toujours ne plusieurs mois.
Alors on m’a parlé un jour du sommeil polyphasique, et si j’ai eu du mal à retrouver les liens, si j’ai encore bien du mal à le vivre, ça me plait. Et surout, je m’y adonne sans plus aucune culpabilité. J’ai sommeil ? j’ai rien d’autre à faire ? alors je dors, et puis c’est tout.
Il est vrai, il y a eu un soir ou deux, où la sieste n’a rien apporté, puisque je me suis retournée encore et encore dans mon lit, jusqu’à avoir du mal à me lever le lendemain matin, mais ça reste rare. Le reste du temps, je gagne en pêche et en bonne humeur, alors pourquoi se priver ?
(Mention spéciale quand même à celui qui dit sur son site que le someil monophasique, avec une seule zone de sommeil par jour, est celui qu’on pratique depuis la naissance… Il a jamais vu un bébé de deux ans qui n’a pas dormi, lui ! ! )

Pause.
Le ciel est magnifique, le soleil et 120 diffusent dans le soir tombant. Ils m’ont réveillée, c’est sûr.

Zone de confort.
Après deux ans de NRE pas mal mouvementée, depuis d’août 2012 à août 2014, qui a abouti à la séparation avec Pémi, je crois que je peux dire que le polyamour est devenu une zone de confort pour moi. Une zone de confort où je suis bien, parce que c’est ce que je connais, c’est même ce que j’ai voulu. Mais j’en suis à critiquer ce que je trouve trop au bord de mon univers, c’est donc que j’ai pris mes petites habitudes, en terme de pensées. Aller chercher la nouveauté dans ce petit monde là, leurs publications, leurs coup de gueule, féministes, trans, culture du viol, Virginie Despentes, « Notre fille ne croit pas au père Noël ». Une zone où je sais les coups durs, où, (Marciane ?), je les encaisse, sans même trop souffrir, parce que ça fait partie du territoire.

différence entre douleur et souffrance sur ce blog là
come with the territory
Pour Maricya, il vous faudra lire Ayerdhal, mais c’est pas long, c’est juste deux nouvelles

Mon territoire.
Celui où je me sens bien.
J’ai sauté, j’y reste.

5 minutes pour regarder le soleil se coucher et tailler la verveine, il va geler cette nuit

Zone d’apprentissage.
Et du coup, si le polyamour n’est plus une zone d’apprentissage pour moi, il m’en faut de nouvelles. Pour continuer d’avancer, de progresser, de découvrir. De nouvelles circonstances où me mettre à l’épreuve. Sinon, je m’ennuie.
J’en ai choisi deux pour 2015.
Une à court terme, les cordes. Je commence dimanche. J’ai tellement hâte. J’en rêve littéralement. J’espère que ce lieu va m’apporter autant que ce que l’on a pu m’en promettre.
Une autre à long terme. Un nouveau père potentiel.
Je me méfie, je suis de nouveau en train de faire des plans sur la comète. Et si mon corps refusait à nouveau d’engendrer ? Je crois que je saurais faire avec, j’ai confiance. Alors je retourne sur mes liens et mes recherches de 2008, sur le projet de naissance.
Les deux sont en liaison avec mon corps, sa maîtrise, mais surtout ce qu’il peut m’apprendre.

Ça me plait.

Bonne fête à tous. Les miennes s’annoncent grandioses !

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