Qu’il est dur d’aimer pluriel, d’aimer vraiment, au pluriel.
L’envie reste là, un thanatos, de tout effacer et repartir à zéro.
Et non.
Je n’en aime pas un moins que l’autre.
Si étrange que cela puisse paraître aux yeux du monde.
Si étrange que cela puisse m’apparaître quand je constate que je ne cède pas à leurs désirs.
Non,
J’ai décidé de ne plus pencher vers mes amours. De souhaiter pour moi, et non plus de faire ce qui leur est le plus facile.
Assumer de ne pas être celle que l’autre attendait.
Assumer plusieurs fois, puisque mes amours sont plurielles.
La vie est exigeante.
Mais c’est ça ou ne pas vivre.
Et tes désirs, à toi, là dedans ?
Pause. Repos.
Est-ce qu’une femme indépendante a le loisir de se reposer ?
Accepter une certaine dépendance, même envers les hommes qu’on aime.
Je boucle.
J’aime pas ça.
Mais il faut continuer d’avancer ...