Salle de repos, 14h20, une collègue fait remarquer gentiment que sa pile de chose à faire ne s’amenuise pas : qu’il s’en rajoute toujours à mesure qu’elle l’épure.
– N’oublie pas : Plus t’en fait, plus on te demande
– Non non, n’écoute pas Aliboron, il a une conception particulière du travail
– Si tu aimes travailler, fait plus
– Ah mais justement, je peux pas faire plus
Voilà, c’était l’occasion de trouver un pseudo pour mon chef, ce sera Aliboron, par antiphrase. Depuis le temps que je parle de lui ici.
C’est donc sa conception du travail.
Qui est loin d’être partagée par tous, comme le montre la réaction de la chef de niveau supérieur (mais d’une autre branche hiérarchique) qui prenait elle aussi sa pause déjeuner tardivement.
Non seulement celle qu’il s’applique, mais également celle qu’il nous transmets, nous qui travaillons sous sa direction.
J’ai décidément une chance extraordinaire de travailler ici dans ces conditions…