Au dernier café poly, un nouveau s’étonnait du peu de témoignages positifs dans la salle, qu’on parlait beaucoup de problèmes, de jalousies, de malaises et de mal être.
Bah oui,
Les gens heureux n’ont pas d’histoire.
Enfin, pour moi, la plupart du temps, je ne prends pas la peine de l’écrire quand je suis heureuse.
Mais là, quand même, je crois que le week end était vraiment fabuleux pour moi. Les circonstances étaient juste idéales. La confiance non usurpée.
Ben voilà, un qui me dit qu’il vient me lire par ici, et je perds mes mots… Oublions ça au plus vite
Ainsi, vendredi soir, j’ai dormi avec un homme, et hier soir, avec un autre.
C’est une scène quotidienne pour un certain nombre d’habitués des cafés, mais quand même, pour moi, que ça se passe aussi bien, aussi naturellement, c’est une dimension de plus à ajouter aux souvenirs (exaltiques) d’hier.
Océan de tendresse et de sensualité vendredi soir. Spontanéité. Liquidité. La planchat comme espace ouvert, univers des possibles, open bar. On est bien, tu viens quand tu veux, tu demandes, et sauf contraintes, on te donne.
C’est ce qui se rapproche le plus dans mon histoire sexuelle d’un coup d’un soir (mis à part que Tsampa est tout sauf un inconnu que je ne vais jamais revoir), par l’organisation à la dernière minute, la simplicité, l’absence d’engagement…
Océan d’amour, de confiance et d’intimité dimanche. Aller au fond des choses, au bout de ses expressions, de ses désirs, de ses doutes. Tout offrir à l’autre, sans fausse pudeur, s’exposer, le corps et l’esprit, la tension érotique comme le raisonnement théorique, assurer les bases et jouer des limites. L’ouverture des possibles, encore, toujours plus loin, toujours plus libre, mais indéfectiblement liés l’un à l’autre.
Je suis amoureuse et polyamoureuse…