Cendre

juin 2013

Je l'aime

lundi 3 juin 2013 à 10h47
Merci à Tentacara de me le rappeler, combien je suis chanceuse. une relation de la qualité de la vôtre, tu t'en rendras compte avec l'expérience, et malgré tout l'amour que tu peux rencontrer en dehors de ton couple, est une chose rare et précieuse. Cela ne fait aucun doute. C'est juste une évidence. Sans cet amour là, celui que j'ai pour lui, celui qu'il a pour moi, jamais je n'aurais osé m'aventurer aussi loin, prendre autant de risque, travailler autant sur ce que je suis, ce que j'aspire à être. Alors oui, des fois, je m'emporte, je m'effraie, j'ai peur qu'il ne puisse pas

Comédie dramatique

mardi 11 juin 2013 à 12h17
En fait, j'adore ça. C'est mon genre de film préféré, celui qui présente des tranches de vies, humaines, avec un mélange d'amour, de situations drôles et de problèmes sérieux. Ceux où j'ai le plus de facilité à m'identifier aux personnages, que je les sens vivants, comme moi. Alors maintenant, accepter cela, que j'ai mon film personnel, plus ou moins enrichi par ce que je sais des autres. Et oui, des fois, j'aime bien préparer un paquet de mouchoirs et me repasser mon Titanic personnel, avec force larmes des fois, d'autres fois juste avec la gorge qui crispe. Et en être

Chonchon patachon

mercredi 12 juin 2013 à 10h24
Voilà, ça donne ça de se laisser aller. Là, j'ai juste mal à l 'épaule, et envie de me rouler en boule pour pleurer un bon coup. Pleurer quoi, je sais même pas. C'est un vrai spleen, un blues... Je commence à reconnaître que c'est chez moi signe de fatigue pure. Contre coup du week-end ? un peu plus violent pour moi que je ne l'ai bien voulu l'admettre ? Contre coup de ce qui a été dit/proposé lundi soir, et que je ne sais pas mettre en oeuvre. Que j'ose pas. J'ai peur. Et en plus, je suis fatiguée. J'ai un bug relou à reproduire, il faudrait que je me mette à une évolution

Mon chef

jeudi 13 juin 2013 à 15h01
Je passe devant son bureau, en expliquant que je vais aller lire dehors. Il regarde le bouquin que j'ai en main Java : Persistance et Hibernate, et me répond : « C'est le monde à l'envers ! Regarde ce que je lis : » Voyage aux pays de l'amour Jacques Salomé. Je le feuillette, le livre me plait beaucoup, mais alors beaucoup. Je repère les mots fidélité, infidélité sur la couverture, je repère un chapitre sur l'intervention d'un tiers dans le couple. « Tu pourras me le prêter ? » « Bien sûr, quand je l'aurais lu. » C'est dit.

Pensée arborescente

lundi 17 juin 2013 à 10h38
Tilt ! Petitcollin marque encore un point. J'aime pas du tout ça façon de partitionner le monde en deux, de dire, il y a les surefficients d'un coté et les normopensant de l'autre, de dire les uns fonctionnent comme ça et les autres comme ci. Mais là, ça lui donne encore un point. Elle dit que les surefficient, avec leur cerveau droit, ont une pensée arborescente, et non linéaire. Cela faisait vaguement écho aux remarques de Ty sur nos digressions dans les conversations, sur nos parenthèses que l'on prend soin de refermer. Cela me rappelle le jour où j'ai vraiment trouvé mon

Je suis un être désirant

mardi 18 juin 2013 à 00h29
Ne pas se prendre au sérieux, ne pas monter des plans sur la comète pour un plaisir partagé, un désir assouvi. Il y en aura d'autres, sûrement. Assumer la beauté du moment, sa construction, son dénouement. Ne pas en attendre plus, mais rester ouvert à son évolution, on ne sait jamais. ... Me défaire aussi, encore une fois, l'idée qu'il faut payer notre bonheur. Qu'il faudrait qu'il découle d'effort difficilement consentis. Non, on peut juste, comme ça, prendre ce qui passe, et même ce qui pourrait être, et s'en réjouir, simplement de l'idée que cela puisse exister, du

Être désirée

mercredi 19 juin 2013 à 11h04
La formulation au participe présent de lundi soir est une appropriation récente, issue des poly. De BouquetFleuri, même, c'est à lui que je pense quand j'emploie cette formule, je suis un être désirant. Mais ne pas occulter, quand même, qu'à la base, il y a le participe passé. Et mon plaisir. Depuis que j'ai 15 ans, depuis que j'ai conscience de mon corps de femme et de la convoitise qu'il génère, je le sais : J'aime être désirée. Cela me rend heureuse, vivante. Alors bien sûr, pas de tout le monde. Il y a en a quelque uns dont je ne vais pas aimer l'approche, de qui je

Creux

vendredi 21 juin 2013 à 16h40
J'ai envie de rien. Je me force presque pour écrire, vu que je me sens complètement vidée. Mais bon, je sais qu'il n'y a rien de pire que de sortir d'une stase où je suis restée à regarder par la fenêtre mes pensées filer les unes après les autres sans cohérences comme les nuages. Il ne m'en reste alors rien qu'une immense sensation de gâchis. Au moins, écrire, ça force à choisir celles que l'on souhaite imprimer, les mettre en mots, et puis après, elles seront disponibles pour relectures, le cas échéant. Dans quelques heures, je serais en mode automatique. Avant ça, même.

Enfin chez soi

samedi 29 juin 2013 à 23h47
C'est sympa, les vacances, les amis, la mer, le soleil, les jeux de cartes, les soirées feu de camp et les boom, mais c'est chouette aussi de rentrer chez soi... J'ai quand même passé une super semaine. J'ai l'impression d'avoir pris deux niveaux de sociabilité. Je me surprends moi même. Capitalisons sur ces bonnes ondes !