Comme une inspiration, prendre son temps, un peu, avant la reprise.
Les bonnes habitudes comme les mauvaises.
Mais du moment que je profite.
Encore un rendez-vous demain.
Un lecteur de l'Île de la Réunion a lu une bonne partie de mon journal, ce qui m'a donné envie de le relire moi aussi. Et de voir ces mois passer. Oui, au moins, j'ai les archives, ces écrits, pour pouvoir restaurer les émotions, quasi intactes. Les espoirs déçus aussi (un bon temps que j'ai pas vu bobcat... va falloir songer à prendre les devants, mais s'avouer que je n'ose pas en fait...)
Oh et puis Zut.
Pourquoi
C'est pas la première fois que je reprends ici une des ses phrase sur laquelle j'ai envie de développer, c'est la première fois que je sais qu'il peut venir lire.
Bref.
C'est un journal extime de toute manière, non ?
Bon,
C'est dit, je peux l'oublier maintenant.
Donc.
Faire attention à ne pas être triste.
Ça fait depuis vendredi dernier que je traîne cette problématique là. Entre une injonction d'être heureux et le désir de me vautrer dans la mélancolie, le spleen.
J'ai pas le droit d'être triste des fois ?
Juste de temps en temps.
Je refais ce soir le pari d'il y a trois
Ce sont ceux qui ne font rien qui disent qu'ils sont débordés.
Petite recommandation de mon chef, que je ne sais pas exactement comment trop prendre.
Effectivement, j'avais commencé à dire autour de moi que j'avais pas le temps de faire ci ou de faire ça parce que plein d'autres choses à faire.
Effectivement, il y a plein de choses que je voulais faire qui n'ont pas été faite cause procrastination majeure.
Et voilà qu'il me prive de mon excuse bidon préférée.
Pour des raison d'image du pôle à l'extérieur.
Zut.
Va falloir que je bosse alors.
Non.
Pas que je travaille,
C'est drôle, cette alternance.
J'ai passé un excellent week-end à glander gentiment, à traîner sur le net, sur facebook, sur les types de personnalités (je suis définitivement INTP), et surtout à aimer mon homme, aimer la vie à ses côtés, jouer avec lui, discuter, prévoir, échanger, vivre !
J'avais le temps mais pas l'envie.
Et là, de retour au boulot, dans ce contexte de réflexion, de construction, d'analyse, d’architecture, de projet, tout revient, tout ce que je voulais écrire, dire, mettre en forme, mettre en mots, en phrase. Je les sens qui se bousculent, qui ne
Cumul d'erreur de 4 personnes différentes dans l'équipe = échec critique.
Mon chef avait oublié de nous préciser la deadline d'aujourd'hui, qu'il avait promis une présentation.
Mon collègue avait laissé la dev et la valid en plan, et était absent ce matin
J'ai pas résolu le problème de config comme promis (j'ai corrigé d'autres config...)
Ça marchait en local, mais le DNS nous a laché (l'IP de ma machine étant mal configurée, on arrivait pas à y accéder).
Résultat des courses : pas de présentation.
On est passé pour des bouffons.
Bon, mon chef nous rassure, après nous
Résistance à la tentation : zéro
Le plaisir est trop beau, trop offert, sur un plateau, il n'y a qu'à se servir, comme il me semble bon de le prendre, d'en profiter. Un peu, beaucoup, passionnément ? C'est moi qui choisi et cette simple constatation est grisante en soi.
Les warning de la dépendance sonnent déjà. Et pourtant, ils se font shuntés par une simple réminiscence odorante accrochée à mes doigts.
Est-il nécessaire d'avoir un prix à payer pour de tels bonheurs ?
C'est officiel.
On va peut être pas pousser jusqu'à l'XP programming, mais on va bosser en binôme.
On le fait déjà, bien sûr, mais avoir la parole de son chef comme quoi il faut intensifier cette façon de travailler, c'est quand même bien confortable.
Le but est de pallier à nos défauts respectifs en s'associant. Qu'on fasse les chose à deux, et non pas seulement confier à l'autre ce que l'on fait moins bien.
C'est à dire que j'augmente mes capacité à réaliser les choses dans les temps, et qu'il augmente ses capacités à effectuer les finitions (configuration/test)
Je le
Question récurrente dans ma vie.
Comment je faisais avant ? Pour avoir du temps devant moi à perdre ?
Cela date de mes premières années parisiennes, les premières de boulot. Quand j'ai quitté le statut d'étudiante.
J'ai constaté que je n'avais plus le temps de jouer comme je le faisais avant. Fini, les heures à perdre à tester des jeux plus ou moins idiots, à tester de nouveaux enjeux communautaires, à écouter la radio.
Où est passé ce temps ?
Actuellement, même ressenti, mais beaucoup plus proche.
Depuis octobre, j'ai découvert un site, un forum. Je l'ai spammé comme
For this queen you think you own
Wants to be a hunter again
Je suis sur le bon chemin.
Il n'y en a aucun autre, aucune autre possible. Aucun qui puisse me rendre aussi heureuse et sereine.
Alors j'y vais.
Le cœur léger et portée par la confiance.
J'y vais.
Oh, non, toujours pas.
Je me tape toujours des questions existentielles à la noix, et les descentes de moral qui vont avec, et les descente de motivation, plus l'énergie de rien, envie de glander et de me lamenter sur le temps gâché à glander.
Non mais c'est pas fini oui ?
Et plus je me gueule dessus, plus je sens la boule qui crisque ma gorge et chauffe les yeux.
Pourrie gâtée la gamine.
Ça sert à rien. A rien de rien. Ils pourront être 40 à m'aimer, je resterais vulnérable à ça.
Du coup, les cumuler, comme ça, ça me semble encore plus ce soir une fuite en avant, pour ces
Six mots au tableau me rappelle que je suis une sacrée veinarde, quand même.
Que je suis aimée pour ce que je suis.
Même dans mes périodes de doutes.
Même dans mes périodes d'euphorie.
Juste pour ce que je suis.
Et alors.
S'autoriser à l'être, ce que je suis.
Même si ça ne sera jamais parfait, jamais comme il faut.
Faire de l'amour le centre de ma vie.
Merci à Dominick de remonter ces vieux posts. Sans compter l'orgueil, cela me permet de me relire.
Et la vie est belle si je le décide.
Un paradoxe fondamental, qui fait de ces bonheurs gratuits, quelque chose de tout à fait factuel (c'est de la bonne) et en même temps quelque chose d’exceptionnel, d’inattendu.
C'est trop brutal, trop irréfléchi, trop soudain. Tout comme l'éclair qui cesse d'être avant qu'on ai pu dire il éclaire
C'est universellement connu, les poètes en ont chanté les transports en toutes les langues.
Et pourtant.
Pas si courant que ça.
Oh, non, je ne me laisserais pas désabuser par ces sirènes qui souhaitent tout avilir.
Chaque amour est unique et merveilleux par sa propre existence.
Je
Tient oui, c'est vrai, j'ai quelques lecteurs par ici ^^ J'aurais du y penser plus tôt.
Alors, je vous invite à aller visiter la page d'un objet filmique non identifié auquel je participe et qui a mon avis donnera quelque chose de bien.
Pour en savoir plus, il y a un site : http://lutinelefilm.wordpress.com/
Et pour participer (un euro, c'est déjà beaucoup, je vous assure !), c'est là : http://www.touscoprod.com/fr/project/produce?id=809
Et sinon, à la base, je voulais juste mentionner ici l'extrait du livre de Yann Kerninon (qui sera lu dans le film) qui tourne dans ma tête depuis